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Ahmed Ouyahia : la provocation
Le premier ministre a violemment chargé l'opposition
Publié dans Liberté le 23 - 09 - 2017

à travers sa charge contre l'opposition, le Premier ministre ne laisse aucune chance au dialogue national et, partant, à la construction d'un consensus politique.
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia n'avait pas la langue dans sa poche, jeudi, lors de ses réponses aux députés de l'APN qui a débattu et voté le plan d'action de son gouvernement. Il a, en effet, répliqué avec une rare violence aux élus de l'opposition qui ont critiqué sa feuille de route. Ces cibles de prédilection ont été le RCD et le MSP mais aussi Noureddine Boukrouh ou encore Jil Jadid de Soufiane Djilali et tous ceux qui appellent au départ du système.
Aux députés du RCD, il a reproché l'usage d'un langage "acerbe" lors de leurs interventions au débat en plénière autour du plan d'action de son gouvernement. "Des carriéristes de l'opposition ont accusé le système de mafieux et l'Etat de voyou. Maintenant, c'est à mon tour de m'exprimer dans le cadre de la démocratie : le peuple n'oubliera pas que ce groupe (de carriéristes) était absent de la scène lorsqu'il était question de la bataille pour la démocratie. Nous les avions invités à participer au dialogue et ils avaient refusé sous prétexte qu'ils ne voulaient pas se retrouver autour d'une même table avec certains, ces mêmes qui sont devenus leurs partenaires. Les militants de l'amazighité n'oublieront pas votre absence à l'heure de vérité, quand le président de la République avait proposé l'officialisation de la langue amazighe", a-t-il accusé les responsables du RCD. "Il nous suffit de rappeler le nombre de militants qui ont quitté ce parti pour dire son émiettement qui n'a pas de sens en politique", a dit Ouyahia qui n'a, visiblement, pas digéré les critiques proférées à son encontre et à l'encontre du système en général, par les neuf députés du RCD qui ont pris la parole, tour à tour, à l'occasion du débat sur son plan d'action.
Il a également mal pris les interventions des députés du MSP. Ouyahia a aussi, manifestement, mal vécu le changement de la ligne politique du parti islamiste dont il accuse les militants "d'infidélité" à la ligne de conduite suivie en son temps par Mahfoud Nahnah. "Il y a une autre opposition qui, elle, a dévié du chemin balisé par le regretté Cheikh Nahnah qui était un leader national et qui disait que l'Algérie est un bien de tous et qu'elle doit être construite par tous. Mais les représentants actuels de cette famille politique ne savent plus qui ils sont !", a lâché Ouyahia qui reproche à la direction du MSP ne pas savoir également ce qu'elle veut, partagée entre "appeler à la révolution, dialoguer ou participer au pouvoir". Ouyahia accuse ce même parti de "se plaindre à la veille de chaque échéance électorale et d'agir en même temps pour entraver les efforts de l'Etat à développer le pays". L'autre personnalité qui a été dans le viseur d'Ouyahia n'est autre que Noureddine Boukrouh dont les récentes sorties médiatiques et autres écrits sur les réseaux sociaux semblent avoir agacé au plus haut point les tenants du pouvoir. "Il y a une autre catégorie de carriéristes de l'opposition qui agit loin du Parlement et que nous suivons depuis une ou deux années. Ceux-là adoptent l'attitude du chacal qui guette sous un arbre la tombée d'un fruit. Parmi eux, il y en a surtout un qui apparaît, de temps en temps, comme une éclipse solaire. Il est revenu ces derniers temps sur la scène pour appeler le peuple à la révolution, alors que cette même personne avait auparavant qualifié le (même) peuple de ghachi (peuplade)", telle a été la diatribe qu'Ouyahia a réservée et adressée à Boukrouh, qu'il accuse de vouloir "se voir jugé ou condamné par le pouvoir afin de devenir un zaïm (leader)", alors que, dit-il, le pouvoir "l'ignore royalement".
Ouyahia a, par ailleurs, profité d'un point de presse tenu à l'issue de l'adoption de son plan d'action, pour répondre, en outre, à une autre opposition "radicale" qui appelle le système à partir. "Nous avons été traités de mafia ! Nous avons été traités de voyous ! La moindre des choses est de répondre. La démocratie, c'est le droit à la parole pour chacun. Nous avons été invités par d'autres à partir. Je n'ai pas l'habitude, quand je prends une gifle sur la joue droite, de tendre la joue gauche." Il en a fait la démonstration jeudi, à travers une sortie qualifiée par d'aucuns de dangereusement provocante.
Farid Abdeladim


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