Les enseignants chercheurs hospitalo-universitaires des facultés de médecine d'Alger et de Blida ont décidé de renouer avec la protestation comme moyen de pression sur la tutelle, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en l'occurrence, afin de faire aboutir leurs revendications socioprofessionnelles en suspens depuis fin 2016. Ainsi, devant le silence de la tutelle, les membres du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) ont, à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire tenue dimanche dernier, au niveau de l'amphithéâtre du service des UMC de l'hôpital Mustapha-Pacha, décidé d'exprimer leur colère vis-à-vis de la tutelle qu'ils estiment coupable de "marginalisation" dont ils sont l'objet et le silence vis-à-vis de leur revendications légitimes. Ils ont, ainsi, voté à unanimité le boycott de l'examen du concours de résidanat en sciences médicales, session octobre 2017, prévu les 14 et 15 octobre prochain, et qui touche les trois spécialités, à savoir médecine, chirurgie dentaire et pharmacie. Et, "en cas de non-satisfaction de nos principales revendications, un durcissement du mouvement sera entrepris", est-il écrit dans un communiqué signé de la main de la présidente du syndicat, le Pr Ouahioune. Il est envisagé, dans ce cas, d'encourager l'extension du mouvement des professeurs en médecine vers l'ensemble des CHU du pays, où il est prévu de tenir des assemblées générales durant les jours à venir. A. R. [email protected]