Reconnus coupables dans l'incendie qui a ravagé un bloc de l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) Errazi de Annaba, en août 2003, un chef responsable du service de sécurité et trois infirmiers ont été condamnés, hier, par le tribunal criminel à une année de prison avec sursis chacun, assortie d'une amende de 5 000 dinars, apprend-on de sources judiciaires. Ainsi, la thèse du sinistre provoqué par un court-circuit à l'époque n'a pas résisté aux investigations des enquêteurs. Trois patientes ont péri dans cet incendie qui s'était déclaré aux environs de 6 heures du matin, les surprenant dans leur sommeil. Les parents des victimes ont été les premiers à remettre en cause la thèse de l'accident qui est aujourd'hui bel et bien écartée. B. B.