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Les pharmaciens tirent la sonnette d'alarme
5e journée pharmaceutique à Bouira
Publié dans Liberté le 31 - 10 - 2017

"Nous souffrons d'une pauvreté réglementaire inouïe qui date depuis plus de 30 ans. Ce qui fait qu'il y a une indigence énorme entre l'industrie pharmaceutique et l'indigence à la réglementation et il est difficile de faire comprendre cela à l'administration", dira le PDG de la firme Biopharm.
Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (Snapo), bureau de Bouira, a organisé avant-hier, sa 5e journée pharmaceutique à l'hôtel La Résidence. L'évènement a été présenté sous le thème "Fiscalité et gestion de l'officine pharmaceutique", mais cela n'a pas pour autant empêché les pharmaciens et opérateurs dans l'industrie pharmaceutiques de tirer la sonnette d'alarme concernant des problèmes qu'ils rencontrent. Dans son allocution d'ouverture, le président du Snapo, Messaoud Belambri, a fait savoir que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la formation continue à travers toutes les wilayas du pays et qu'un planning a été tracé pour l'année 2018. "À travers ces journées, il nous a été permis de retenir l'important besoin de communication des pharmaciens, d'être au fait des problèmes qu'ils rencontrent dans leur profession, de leurs mécontentements et de leurs critiques. Nous aborderons les dossiers ouverts que nous sommes en train de traiter avec les représentants du gouvernement qui concernent la loi sanitaire, le dossier de la sécurité sociale, du respect des horaires, celui des psychotropes et de la formation des préparateurs en pharmacie. Il s'agit de la nécessité absolue de la formation adéquate d'un personnel destiné spécialement aux officines. Des problèmes que nous sommes déterminés à régler grâce à l'organisation parfaite des pharmaciens. Le Snapo, qui est le seul organisme légal qui représente les pharmaciens, existe depuis plus de 21 ans, nous venons d'acquérir notre 15e siège dans la wilaya de Bouira, et nous avons notre forum sur Facebook qui est à vrai dire le meilleur outil de communication", dira Messaoud Belambri. La première communication est revenue au Dr Nabil Mellah, PDG des laboratoires Mérinal qui a intervenu sur le thème des "Causes des ruptures et propositions de solutions". L'intervenant n'a pas mâché ses mots en abordant les problèmes que rencontrent les producteurs pharmaceutiques : "La problématique d'indisponibilité des produits pharmaceutiques a pour première conséquence, l'impact sur la santé publique. Ensuite, il y a l'impact humain parce que le pharmacien subit la colère du client ou du patient. Cette condition ouvre la porte à la sphère informelle avec son corollaire la contrefaçon, pour s'introduire dans le marché, créant en conséquence un problème de sécurité. Je préconise que l'on évite toute situation de monopole. Nous nous sommes mis à dos certains producteurs en disant des vérités. Comme par exemple les procédures et lenteurs bureaucratiques que même les entreprises publiques subissent le cas de l'entreprise Saidal est un exemple édifiant." L'orateur parlera, par ailleurs, du manque d'expédients et des lenteurs dans les formalités douanières : "Il y a un manque de visibilité devant une réglementation défavorable aux sous-traitants concernant les droits de douane. On traite le médicament comme on traite le kiwi et la banane. Parler dans ce cas de la pratique du Doing Business, c'est inconvenant, quand il est question d'abord de donner les moyens humains et matériels à l'administration qui n'est pas dotée de nouvelles technologies, les budgets non délivrés, la loi sanitaire pas encore prête, l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) qui est sans siège à ce jour." Lui succédant le Dr Abdelouahed Kerrar, PDG de la firme Biopharm, abondera dans le même sens que son prédécesseur : "Nous souffrons d'une pauvreté réglementaire inouïe qui date depuis plus de 30 ans. Ce qui fait qu'il y a une indigence énorme entre l'industrie pharmaceutique et l'indigence à la règlementation et il est difficile de faire comprendre cela à l'administration. Il faut se rendre à l'évidence qu'il y a une nouvelle situation économique et le facteur temps n'est pas mis en valeur. La preuve, nous avons mis 2 ans pour admettre qu'il y a une crise économique sérieuse, tandis que nos réserves de change baissent de 40%." Il proposera l'application des mesures pour épargner les menaces qui guettent l'industrie pharmaceutique naissante : "La mise en place d'une agence pharmaceutique, l'ajustement des prix en fonction des coûts de production, la modernisation du système de remboursement des médicaments et la lutte contre l'informel."
Farid Haddouche


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