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Le Premier ministère impose son droit de regard
Nomination ou fin de fonctionS des dirigeants d'entreprises publiques
Publié dans Liberté le 04 - 11 - 2017

Désormais, les ministères, sectoriellement compétents, n'assurent sur les entreprises publiques économiques qu'une mission de supervision et non de tutelle, comme c'était le cas jusque-là.
Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a adopté, le 12 octobre dernier, une résolution qui modifie les relations entre "les ministères de supervision" et les groupes publics économiques ainsi que les entreprises publiques économiques. En effet, le CPE a décidé que "les ministères, sectoriellement compétents, assurent sur les entreprises publiques économiques, une mission de supervision et non de tutelle". Le Conseil des participations de l'Etat réaffirme, également, l'autonomie des groupes économiques et des entreprises publiques économiques conformément aux dispositions de la loi sur les capitaux marchands de l'Etat.
Par ailleurs, le CPE a décidé que "toute nomination ou de fin de fonctions des présidents et directeurs généraux des groupes publics économiques, ainsi que des entreprises publiques économiques devront être soumis à l'accord préalable du Premier ministère". Cette décision sortira-t-elle le secteur public marchand de sa léthargie ? Rien n'est moins sûr. Les travaux de restructuration du secteur public entrepris depuis le lancement des réformes économiques n'ont pas porté sur l'essentiel : constituer des entités viables et capables de synergie industrielle. L'autonomie des entreprises publiques, objectif fondamentale des réformes de 1998, a constamment régressé au fur et à mesure des lois régissant les entreprises publiques économiques. Il faut admettre que toutes les réformes et tous les efforts d'organisation entrepris depuis les quinze dernières années n'ont pas été suffisants pour permettre à l'Algérie d'édifier un appareil de production apte à s'insérer de façon réussie dans l'économie mondiale. La répartition des EPE entre les différentes structures chargées de la gestion des participations de l'Etat a été faite de manière administrative. Les logiques semblent plus répondre au besoin de faciliter le travail administratif qu'à développer la compétitivité. Lorsque les lois sur l'autonomie des entreprises publiques ont été promulguées en 1988, il était clair que l'objectif poursuivi était de rendre le secteur économique public, à travers les entreprises publiques, plus performant ; c'est-à-dire capable d'évoluer efficacement sur le marché concurrentiel. Quelles sont les raisons qui expliquent que, près de vingt ans après leur mise en œuvre, les réformes économiques de 1988 et celles qui les ont suivies n'ont toujours pas atteint leur objectif ? La défaillance de l'Etat actionnaire ne peut être niée même si l'Etat a souvent décidé d'assainissements financiers importants et récurrents au bénéfice de plusieurs EPE. La raison majeure qui est à la source des difficultés des EPE réside dans la confusion qui persiste entre les deux missions de l'Etat vis-à-vis des EPE : l'Etat puissance publique et l'Etat actionnaire. Les injonctions et autres décisions administratives continuent, en effet, à fausser les règles de la performance et de la compétitivité.
Nordine Grim, dans son livre Entrepreneurs, pouvoirs et société en Algérie, évoquait un anachronisme du mode de nomination des dirigeants d'entreprises. "En dépit des déclarations d'intention et de quelques tentatives de réformes de changements opérées à la faveur d'éphémères réformes, force est de constater que le mode de désignation des dirigeants des entreprises et d'institutions publiques reste plus que jamais soumis aux choix subjectifs de la tutelle", relève cet observateur du secteur public, qu'il connaît bien. Le clientélisme est devenu la règle. Les nominations et les révocations des cadres dirigeants se faisant désormais sur simples coups de fil donnés.
Meziane Rabhi


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