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Hadda Hazem veut ester en justice le ministre de la Communication
Après ses affirmations sur les créances du journal et la destination de la publicité
Publié dans Liberté le 21 - 11 - 2017

C'est probablement le début d'un bras de fer dont il est difficile d'en prédire l'issue : alors qu'un rassemblement se tenait hier à la maison de la presse Tahar-Djaout, en guise de soutien à la journaliste Hadda Hazem, directrice du quotidien arabophone El Fadjr, entrée en grève de la faim pour protester contre la privation de son journal de la publicité publique, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane a réagi en affirmant que ce journal a bénéficié de 76 milliards de centimes en huit ans dont 4 milliards de centimes pour les seuls sept premiers mois de l'année en cours. Profitant de l'inauguration du nouveau siège de l'agence Anep-Messagerie Express à Ouled-Fayet, le ministre a ajouté que le journal El Fadjr a une dette de près de 10 milliards de centimes, et n'a payé qu'un mois de loyer en 13 ans à la maison de la presse Tahar-Djaout, où il occupe un espace de plus de 200 mètres carrés. Djamel Kaouane semble même nourrir quelques soupçons sur la destination finale de l'argent accordé par l'Anep aux journaux bénéficiaires. "L'Anep sait bien où va son argent, et il faut plutôt s'interroger sur sa destination finale une fois accordé." Selon lui, l'Anep ne détient pas le monopole et n'est pas un moyen de pression. "Au contraire, c'est un moyen de soutien à la presse", dit-il, selon des propos repris par l'agence officielle. Sollicitée par Liberté, Hadda Hazem, non seulement balaie ces affirmations d'un revers de main, mais également entend ester le ministre en justice. "Hadda Hazem agit dans la légalité. Ses employés — plus d'une soixantaine — sont tous assurés et j'ai payé mes impôts : 500 millions de centimes. J'ai une petite dette que je suis en train de payer", a indiqué la directrice d'El Fadjr, mais sans pour autant révéler le montant de cette dette. Hadda Hazem a défié le ministre de dévoiler les dettes des journaux dont certains bénéficient jusqu'à 150 milliards de centimes par an, selon elle. Elle donne l'exemple d'un journal dont elle refuse de citer le nom, mais allusion probablement au journal Al Adjwa, appartenant au défunt député Miloud Chorfi, qui bénéficierait de jusqu'à 120 milliards de centimes/an. Hadda Hazem évoque, également, le cas de deux autres journaux, nés après la création de son journal, et qui bénéficient de jusqu'à neuf pages de publicité par jour. "Je ne demande que mon droit. Qu'on lève le monopole sur la publicité publique qui ne profite qu'à la clientèle du pouvoir. Même les annonceurs privés sont soumis à des pressions", accuse-t-elle, avant d'annoncer son intention de porter l'affaire devant les tribunaux. "Honte à lui (le ministre de la Communication, ndlr) lorsqu'il suggère que l'argent va à Hadda. J'ai une réputation. Et mon entreprise tourne autour de
600 millions par mois. Je ne perçois que mon salaire comme tout le monde. C'est pourquoi, j'ai décidé de le poursuivre en justice", soutient-elle.
Karim K.


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