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Appel à un débat national sur les droits de l'Homme
Me Zehouane réagit à l'interdiction du 6e forum de Béjaïa
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2017

Les responsables de la Laddh déplorent le fait que l'on célèbre la Journée internationale des droits de l'Homme sur fond d'interdiction.
Le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (Laddh), Me Hocine Zehouane, a appelé, hier, à un débat national sur les droits de l'Homme. L'annonce a été faite à l'occasion du 6e Forum sur les droits de l'Homme, abrité par le Centre de documentation en droits de l'Homme (CDDH), après que la wilaya de Béjaïa a interdit sa tenue à la maison de la culture Taous-Amrouche. Il a ajouté, dans la foulée, qu'il faut y aller "vers l'agrégation de toutes les volontés" et, peut-être, même créer "une instance nationale avec une assise œcuménique". Il s'agit, expliquera-t-il, de se retrouver dans la matrice des droits de l'Homme.
Bien qu'il ait déclaré "affligeant", voire "humiliant pour l'Algérie" cette énième interdiction de l'activité de la Ligue, il a relativisé les choses en disant que "le coup du wali de Béjaïa, c'est (finalement) un stimulant". Et de déplorer le fait qu'il est possible de se réunir en Tunisie, au Maroc, mais pas en Algérie. Le hic, déplorera-t-il, "c'est nous, Saïd Salhi et moi-même, qui avions bloqué les résolutions contre l'Algérie dans ces pays-là durant la crise libyenne. Ils ne pouvaient pas nous suspecter d'être à la solde du pouvoir politique". La preuve est donnée avec la série d'interdictions dont est l'objet les activités de la Ligue depuis deux années. Le responsable du CDDH, Hocine Boumedjane, a expliqué que l'interdiction de nos activités reflète l'état de notre système politique, qui ne se base, pour ce faire, sur "aucun fondement juridique". Cependant, "si l'on se tait, ce sont les libertés qui seront en recul. La mobilisation est donc de mise". Le vice-président de la Laddh, Saïd Salhi, a déploré, quant à lui, le fait que l'on célèbre la Journée internationale des droits de l'Homme sur fond d'interdiction. "Il est absurde d'interdire la célébration de la déclaration des droits de l'Homme. C'est une année particulière – en 2018, on célébrera le 70e anniversaire", alors que c'était "pour nous, une occasion de présenter un rapport sur les droits de l'Homme en Algérie, notamment la liberté d'expression". Et d'évoquer, ensuite, le cas des détenus Bouhafs et Touati Merzoug, dont l'état de santé ne cessent de se dégrader. Cependant, il a prévenu que le principal danger qui guette, c'est la lassitude, l'usure et le pessimisme. C'est sur cela que compte le régime et ceux qui le soutiennent. Et à l'adresse du pouvoir politique, il dira : "Aucun discours ou programme ne peut permettre à la société de se développer sans les droits de l'Homme." L'équation est simple : "Les droits de l'Homme ou le chaos." Et d'affirmer : "Nous existons dans la difficulté. Je ne peux discuter avec un wali avec des œillères. Faisons le dialogue, le face-à-face, devant la télévision." De son côté, le président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme,
Me Mokhtar Bensaïd, a indiqué que les droits de l'Homme, c'est une culture. "Tous les interdits et toutes les pressions ne peuvent nous décourager." Et de dénoncer la décision de l'administration en expliquant notamment que "l'interdiction non motivée n'a aucune assise juridique". Et pour Ali Belghith d'Amnesty International Algérie, il s'agit d'un scandale : "Un pays qui a ratifié la déclaration universelle des droits de l'Homme et tous les textes relatifs aux droits humains sans les respecter, c'est vraiment consternant." Et de déplorer qu'ailleurs, on célèbre des droits de l'Homme de la 5e génération, "en Algérie, on a fait un recul, y compris pour des textes élaborés il y a des siècles".
M. Ouyougoute


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