Le Conseil national de l'enseignement supérieur menace de recourir à la grève, en appelant à une journée d'action et de mobilisation le 8 mai prochain avec arrêt des cours, est-il noté dans un communiqué parvenu à la rédaction régionale du bureau d'Oran. Réunie, avant hier, à l'Université d'Oran Es-Sénia, la coordination régionale du Cnes a regroupé les représentant des sections universitaires d'Oran (Es-Sénia, Usto et Enset) de Mostaganem, de Chlef et de Sidi Bel-Abbès. Les participants ont notamment discuté de la possibilité d'un boycott ou d'une grève des examens de fin d'année. Selon les animateurs de cette rencontre, les familles de centaines d'enseignants sont menacées de se retrouver dans la rue à cause du statut des logements qui leur sont octroyés. Dans ce contexte, les responsables du Cnes ont rappelé des cas qui nécessitent un examen urgent. À Chlef, des décisions de justice sont déjà prises à l'encontre des familles des enseignants menacées d'expulsion. Aux yeux des responsables du Cnes, c'est une injustice de plus qui vient de frapper les enseignants des universités de la région ouest par l'institution d'une nouvelle prime (ISP) de 80% de salaire pour les enseignants d'autres universités. Devant cette situation dichotomique, les enseignants affiliés au Cnes s'interrogent. “En quoi des universités seraient-elles défavorisées par rapport à toutes les université de l'Ouest ?” alors que des dizaines d'enseignants détenteurs de doctorat d'Etat ne peuvent pas prétendre à une promotion dans leur carrière. B. G.