L'université Amar-Thelidji de Laghouat a abrité, la semaine écoulée, un workshop sur l'éthique et la recherche scientifique dans la santé. Cet atelier scientifique organisé durant deux jours a regroupé des représentants de l'ATRSS (Agence thématique de la recherche en sciences de la santé) et du CRSIC (Centre national de recherche en sciences islamiques et de la civilisation), qui ont débattu d'une série de thèmes liés à "la conception d'une charte d'éthique de recherche et de fidélité scientifique", "la fondation de structures de déontologies de la recherche". L'inauguration officielle de cette manifestation scientifique a été faite par Aoufen Nabil, directeur général de l'ATRSS, M. Benbertal, recteur de l'université Amar-Thelidji, M. Meguellati, wali de Laghouat, et Pr Seddiki Salaheddine, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS). Durant deux jours, des communications et exposés ayant trait à la problématique générale de l'atelier, dont "les principes et règles de déontologie médicale", "la place de l'éthique dans les recherches scientifiques islamiques" et "la promotion de l'éthique et déontologie de recherche dans les institutions de recherche", ont été exposées par d'éminents professeurs et autres académiciens. Ces travaux ont été également animés par des spécialistes et chercheurs issus de différentes universités du pays, ainsi que des représentants des secteurs concernés dans la wilaya de Laghouat. Pr Zitouni, coordinateur du plan national de lutte contre le sida, a animé une conférence intitulée "Ethique et recherche : le scientifique moderne en dogmes et scepticisme". Pr Mustapha Khiati, président du Conseil national d'évaluation de la recherche scientifique et du développement technologique, en a animé une autre intitulée "Bioéthique, principes et règles". La place de l'éthique dans le droit musulman a également fait l'objet d'une intervention du Pr Bajou, membre du Haut Conseil islamique de Ghardaïa. Quant au Pr Oussoukine de la faculté de droit et des sciences politiques de l'université Mohamed-Ben-Ahmed d'Oran, il a décortiqué magistralement les enjeux de la bioéthique. A. BOUHAMAM