Le président de la Commission électorale libyenne, Imad al-Sayeh, a confirmé que les prochaines élections présidentielles et législatives se tiendraient avant le 30 septembre 2018, ont rapporté, hier, plusieurs médias locaux et internationaux. "Le processus d'inscription des électeurs se déroule bien. Environ un million d'électeurs se sont déjà inscrits, et le nombre continue d'augmenter", a déclaré M. al-Sayeh à l'agence de presse chinoise Xinhua. Le chef de la Mission d'appui de l'ONU en Libye (MANUL), Ghassan Salamé, a proposé en septembre un plan d'action pour mettre fin à la crise politique libyenne. Le plan prévoit l'amendement de l'accord politique libyen actuel et l'organisation des élections législatives et présidentielles. "Tous les Libyens ont le droit de participer aux élections tant qu'ils ont un numéro national", a déclaré M. al-Sayeh, confirmant que les partisans et les responsables de l'ancien régime avaient également le droit de participer aux prochaines élections. "Actuellement, il n'y aucune loi qui détermine les conditions pour les candidats. Nous attendons l'approbation d'une telle loi", a-t-il ajouté. "Conformément au plan d'action proposé par l'ONU, tout le monde peut participer aux élections et il n'y aucun étiquetage ni classification", a expliqué M. al-Sayeh en réponse à une question sur la possibilité de la participation de Saïf al-Islam Kadhafi, fils de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, aux élections. La Tunisie a récemment abrité des réunions des représentants des partis politiques libyens, réunions parrainées par l'ONU, afin d'introduire un amendement à l'accord politique. Les parties libyennes et les membres de la communauté internationale avaient pour objectif d'organiser des élections générales en mars 2018, mais les conditions politiques et sécuritaires ne sont malheureusement pas réunies pour respecter cette échéance. R. I./Agences