Neuf Irakiens ont été tués dans quatre attentats et une attaque, hier à Bagdad et sa région, au lendemain d'un attentat suicide anti-kurde, dans le nord de l'Irak, le plus sanglant depuis la formation jeudi du gouvernement du Premier ministre chiite, Ibrahim al-Jaâfari. Le nombre d'attentats à la voiture piégée, hier, égale celui de samedi et survient après un déchaînement de violence, jeudi, journée pendant laquelle pas moins de 12 voitures piégées avaient explosé dans la capitale et sa région. Parallèlement, les forces de sécurité irakiennes et américaines ont multiplié les raids, arrêtant 84 suspects, en deux jours, lors de 19 opérations dans la capitale et sa région, selon un communiqué militaire. Depuis jeudi, l'attaque la plus sanglante a été lancée dimanche soir par un kamikaze contre les funérailles d'un responsable du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), à Tall Afar, au sud de la zone autonome kurde. Vingt-cinq personnes ont péri dans l'attaque à la voiture piégée, un bilan confirmé par l'armée américaine, selon laquelle il y a eu plus de 50 blessés.