Il semble que le problème des deux navires turcs échoués à Ben-M'hidi, il y a quelques années de cela, ne soit pas près d'être résolu. C'est du moins l'impression qui s'est dégagée de la séance de vente aux enchères publiques de la semaine dernière. L'opération a été déclarée infructueuse, après que l'offre eut plafonné à 103 millions de centimes l'unité. Avec une telle offre, le montant de la mise à prix n'aurait pas été atteint, ce qui a justifié un énième report de cette vente. À Skikda, de nombreuses personnes déplorent la lenteur de la procédure, sachant que la saison estivale est proche et que l'appréciation du prix proposé reste relative. En effet, plusieurs personnes au fait du dossier pensent que les 10 millions de centimes sont un prix juste. Notons qu'une première fois, on a retiré les deux épaves d'une précédente vente aux enchères, à la demande d'armateurs turcs. Seulement, ces derniers ne se sont pas manifestés depuis. Pour des professionnels et des associations en relation avec l'activité touristique, ne plus laisser les deux épaves défigurer la plage de Ben-Mhidi, lors de la prochaine saison estivale qui pointe déjà, a un coût qu'il faut prendre en considération lors de la mise à prix. Cette valeur doit être, une fois quantifiée, défalquée du montant initial de la mise à prix. C'est seulement avec un tel raisonnement économique qu'il sera admis, aussi bien pour le tourisme que l'environnement, que les deux épaves n'ont de valeur que celle que leur donne le marché. Z. R.