Un délai a été donné par la tutelle aux APC qui continuent de connaître une situation de blocage, faute de consensus entre leurs membres sur le mode de désignation des présidents de commission. Les tentatives menées pour rapprocher les points de vue se sont heurtées à l'opposition ferme de certains membres, éloignant toute solution consensuelle de répartition des responsabilités devant aboutir à la constitution des commissions, selon nos sources. La gestion des affaires de 5 communes concernées par le blocage n'ayant pu se dérouler normalement, leurs programmes de développement sont restés au point mort, au détriment des intérêts de leurs populations qui font face aux problèmes du chômage, du manque d'infrastructures, des soins, d'éclairage public, d'AEP, etc. À ce titre, il y a lieu de citer la commune de Chellalet El-Adhaoura dont les membres élus ne sont pas parvenus à mettre fin à leurs oppositions et à dépasser leurs égoïsmes, oubliant leurs engagements de campagne, ajoutant encore plus aux affres de précarité de leurs citoyens. Désormais, c'est sans délai que les élus de cette APC ont été enjoints de mettre fin à leurs différends avant la fin de la semaine passée, à défaut, indique-t-on, il sera procédé à la désignation d'un délégué par l'administration pour gérer les affaires de la commune. La même mesure concernera aussi d'autres communes qui connaissent les mêmes problèmes de blocage de formation de leurs assemblées, à l'image de Bouskène, de Bir Benabed, dont les élus campent sur leurs positions et sur les conditions de désignation des présidents de commission. Les communes de Djouab et de Sidi Ziane vivent la même situation de blocage en dépit de l'intervention de la tutelle et des intermédiations entreprises par les bonnes volontés et les notables de la région pour ramener les élus à la raison, de crainte de voir les populations subir les effets de l'absence de subsides et de programmes de l'Etat. Car, le cas de la commune de Ben Chicao est encore vivace dans les esprits pour avoir, durant le dernier mandat, été confrontée au blocage de son APC, la privant des avantages liés aux aides publiques aux dotations financières pour son développement. D'ailleurs, la menace de ne pas accorder de nouveaux projets au titre des programmes de développement communaux aux communes bloquées a été même envisagée par l'administration, une menace qui n'a finalement pas eu l'effet escompté sur les nouveaux élus. M. EL BEY