Cette édition dédiée à la mémoire de Mouloud Mammeri se tiendra du 24 au 28 février. Elle sera ponctuée par des projections, des ateliers, des masters class et des conférences. Après avoir été retardé de deux mois, en décembre dernier, le 16e Festival culturel national du film amazigh (FCNAFA), aura finalement lieu du 24 au 28 février prochain. Cette édition verra la participation de 17 films, à savoir 7 documentaires, 7 courts-métrages et 3 longs-métrages. À cet effet, une conférence de presse a été donnée par le commissaire du festival, Farid Mahiout, aux côtés de la directrice de la culture de wilaya Nabila Goumeziane, hier après-midi, dans la petite salle de la Maison de la culture de Tizi Ouzou. Dans son intervention Nabila Goumeziane a annoncé que cette édition sera dédiée à la mémoire du grand amusnaw Mouloud Mammeri. Par ailleurs, elle est brièvement revenue sur les objectifs principaux de cet événement qui vise, notamment, à encourager la production cinématographique particulièrement chez les jeunes producteurs. La conférencière a indiqué que ce festival coïncide avec l'officialisation de Yennayer, ce qui est une étape importante pour la langue et la culture amazighes. Pour sa part, le commissaire du festival, Farid Mahiout, est, quant à lui, revenu, en partie, sur le déroulement de cette manifestation annuelle dédiée au cinéma et qui regroupe, généralement, de jeunes amoureux du 7e art, ainsi que de nombreux cinéphiles qui viennent découvrir de nouvelles productions. L'orateur, qui évoquera les objectifs d'une telle rencontre, à savoir "la promotion du cinéma amazigh et la valorisation de l'identité algérienne", ajoutera : "Cela permettra aussi l'échange entres les cinéastes et les cinéphiles." Outre la projection des films en compétition, il est prévu un master class animé par le réalisateur Cherif Aggoune, autour de la réalisation des films de cinéma et l'importance de la phase de post-production dans la finition d'un film professionnel. Il y aura également un atelier "Actorat" intitulé "Un corps, une voix", animé par le comédien Aziz Boukrouni, dont l'objectif est d'approfondir le rôle et l'importance du comédien dans l'œuvre artistique cinématographique. Dans le même sillage, il y aura l'atelier "À la découverte du cinéma pour jeunes adolescents" qui sera animé par l'assistant réalisateur, Hakim Abdelfattah. Par ailleurs, des conférences sont prévues les 25, 26 et 27 février, elles traiteront différents thèmes, à savoir : "La colline oublié, du roman au cinéma" par Saïd Chemakh et Mme Latifa Lafer, "Mohamed Iguerbouchène : un compositeur algérien de musiques de films de renommée mondiale" par le Dr Mouloud Ounoughène, et "Quand le documentaire est au service de la promotion de la culture amazighe" par Salim Aggar. Un programme appelé "Panorama du film algérien" est aussi prévu. Il sera marqué par la projection de trois films, les 25, 26 et 27 février à 15h à la Cinémathèque de la ville. Il s'agit des films En attendant les hirondelles de Karim Moussaoui, de Zeus de Paulo Filipe Monteiro présenté par Amina Haddad et Nous n'étions pas des héros de Guenifi. K. Tighilt