Face au blocage du payement du joueur Franck Madou comme exigé par la FIFA dans sa dernière correspondance à la FAF, où elle menace de défalquer six points à l'ESS en cas de non payement du joueur franco-ivoirien, on croit savoir selon une source autorisée proche de la FAF que cette dernière ne s'opposera pas à la régularisation de ce joueur comme elle l'a fait avec l'USMBA et le CRB. Cependant, la FAF exige au préalable de l'avocat du joueur un échéancier de payement, pour le versement de 330 000 dollars US en deux ou trois tranches, et ce, en raison du tarissement des ressources financières en devises au niveau de la FAF. L'avocat n'a toujours pas donné sa réponse à la FAF, il devra d'abord rencontrer le joueur et lui faire la proposition. La direction de l'ESS ne comprend pas les raisons de ce blocage. Notons que récemment, le tribunal arbitral sportif (TAS), basé en Suisse, a rendu son verdict dans cette affaire qui oppose l'ESS à Franck Madou, en confirmant la décision finale de la FIFA, donnant gain de cause au joueur, tout en exigeant de verser la somme de 330 000 dollars US (soit près de 4,25 milliards de centimes). Dès que la notification officielle est parvenue au club, Hacen Hamar a introduit un recours en argumentant sa démarche par de nouveaux éléments palpables prouvant la bonne foi du club. Le TAS a donc pris en compte ce nouvel élément, tout en révisant l'indemnité à la baisse. Rappelons que Franck Madou a été engagé lors de la saison 2013/2014 où il n'avait été rarement utilisé dans l'effectif sétifien d'où la résiliation unilatérale de son contrat par la direction du club ententiste. Dans une déclaration à Liberté la semaine précédente, le président de l'ESS, Hacen Hamar avait fustigé le refus de la FAF de prendre en charge cette affaire avant que le MJS n'intervienne pour régler la question. N. A.