Lors de la réunion périodique du Bureau fédéral, tenue jeudi, plusieurs décisions ont été prises. Parmi les plus importantes concernent les clubs en litige avec les parties étrangères, à l'image du MCA, de l'USMA, de l'ESS et la JSK. Les contentieux relèvent désormais de la FIFA, qui exige aux clubs de payer au risque d'être lourdement sanctionnés. On se rappelle de l'épisode de l'USM Bel-Abbès qui s'est vue défalquer six points à cause du non-paiement du joueur Jessy Mayele. Devant cette situation, la FAF, par le biais de son BF, refuse catégoriquement de prendre en charge ces contentieux et payer à la place des clubs, comme elle le faisait par le passé. Dernièrement, la FIFA a informé l'ES Sétif du verdict du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, qui a tranché en faveur du Franco-Ivoirien, Franck-Olivier Madou. Le club phare des Hauts-Plateaux est sommé de payer 2,1 milliards de centimes pour le joueur, ce qui a poussé la direction de l'Aigle noir à demander à la FAF de payer la somme avant de la récupérer une fois que les caisses seront renflouées avec l'argent du transfert de Djabou. La réponse de la part de l'instance fédérale fut catégorique puisqu'elle a exigé des clubs de régler eux-mêmes leurs dettes. Même situation dans laquelle se trouve le MCA avec les affaires de N'goula, Roberson et autres Zeghdane. Certes, la direction du club algéroise est en train de régulariser ces contentieux, mais le risque de sanction est toujours omniprésent. Une chose est sûre, la FAF a décidé de ne pas se substituer aux clubs dans leurs affaires avec les joueurs étrangers. M. A.