Encore un scandale qui se profile pour le football algérien Si le club des Hauts-Plateaux persiste à ne pas payer après un autre délai connu, il pourrait même se voir relégué en Ligue 2. Après que l'USM Bel Abbès et le CR Bélouizdad aient eu affaire à la FIFA au sujet de leur litige avec leur joueur respectif, aujourd'hui c'est au tour de l'Entente de Sétif d'être menacé par l'instance fédérale internationale du football. En effet, la FIFA a adressé une lettre au club algérien l'Aigle noir, reçue le 5 février dernier, l'informant que le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne a tranché en faveur du Franco-Ivoirien Franck-Olivier Madou qui a déposé un recours contre l'équipe algérienne. Ainsi, la FIFA a donc demandé au club du président Hassan Hammar de payer 2,1 milliards de centimes, soit la moitié de la somme demandée par le joueur en question. Le TAS a donc divisé la somme totale par deux pour contenter les deux parties. Ce qui veut dire que les responsables de l'Entente de Sétif ont jusqu'au 20 du mois en cours pour s'acquitter de cette somme au profit du joueur franco-ivoirien sinon, l'équipe sétifien ne serait sanctionnée par la FIFA. Car dans ce cas-là, le dossier sera transmis à la Commission de discipline de l'instance fédérale internationale. Et là, le règlement de la FIFA est clair à ce sujet, si le club ne paye pas son joueur avec qui il est en conflit, il se verra défalquer 6 points au classement général en championnat, comme ce fut le cas de l'USM Bel Abbès. Si le club persiste à ne pas payer après un autre délai connu, il pourrait même se voir reléguer en Ligue 2. Pour rappel, l'attaquant franco-ivoirien, Franck Olivier Madou, arrivé lors de la saison 2013-2014, n'a disputé que deux matchs au sein du club des Hauts-Plateaux avant que la direction de l'équipe ne décide de résilier son contrat à l'amiable. Aux dernières nouvelles, le président de l'Entente de Sétif, Hassan Hammar, aurait donné l'ordre à ses collaborateurs concernés pour régler le joueur en versant la somme considérée dans son compte avant le délai. Cette situation est devenue presque une «régularité» chez nos clubs dans la mesure où ce n'est pas la première fois que la FIFA saisit la FAF pour des litiges entre clubs algériens et joueurs. Avant la venue du président de la FAF Zetchi, soit du temps de l'ex-président Raouraoua, c'est la FAF qui verse les montants des litiges des clubs algériens avec leurs joueurs avant de les récupérer sur leurs droits de télévision, entre autres. Mais cette fois-ci, ce n'est plus le cas apparemment, car la FAF devrait bien laisser les clubs gérer leurs problèmes pour montrer leur négligence dans la gestion financière. Si la FAF durcirait cet acte, les responsables des clubs réfléchiront à deux fois avant de signer des contrats avec des joueurs étrangers et surtout lorsqu'ils décident de résilier lesdits contrats. Que chacun prenne désormais ses responsabilités...