Les scandales de l'arbitrage n'en finissent pas. Chaque week-end apporte son lot de dénonciations de la part des entraîneurs, des présidents de club et même des joueurs contre le comportement des arbitres jugé "partial". À l'issue de la rencontre PAC-NAHD, c'est le coach espagnol du Paradou AC qui s'est insurgé contre l'arbitrage de Necib, coupable selon lui d'avoir carrément offert un penalty au NAHD en fin de match pour lui donner l'occasion d'égaliser. "Je pense que tout le monde a vu que le penalty est peu évident, ce n'est pas normal de siffler une faute pareille alors que notre défenseur n'a commis aucune erreur. Je pense que c'est l'arbitre qui a décidé, aujourd'hui, du résultat nul de la rencontre alors que nous méritions de gagner ce match", martèle devant la presse le coach Jose Nogues Salvatella, d'habitude très peu loquace sur les prestations des arbitres. Le choc JSK-USMBA a viré au profit des Kabyles, mais le coach belabbésien Cherif El-Ouazani a dénoncé "un arbitrage partial et vicieux qui a offert un penalty généreux à la JSK en début de partie, mais qui a fermé les yeux sur un autre penalty incontestable en fin de match pour l'USMBA qui aurait pu nous permettre d'égaliser". Le derby algérois USMA-MCA n'a pas connu de vainqueur, mais il a connu un point noir : l'arbitrage. Boukouassa a brillé par des décisions aléatoires comme ce penalty offert au MCA et un autre refusé toujours au Mouloudia, et ce carton jaune non infligé à Nekkache suite à une tacle sur Zemmamouche qui aurait pu priver Nekkache du prochain match du MCA. Fait anecdotique, chacun des deux coaches a loué le rendement de l'arbitre, la première mi-temps pour Hamdi et la seconde pour Casoni en fonction des décisions arbitrales. À Médéa, le coach de l'ESS, Benchikha, a fustigé l'arbitrage de Benabdellah qui a privé son équipe d'un penalty limpide. En Ligue 2, la direction de l'ASO a critiqué également l'arbitrage de Brahim qui a accordé une égalisation à l'ASAM en fin de match, alors que le joueur a marqué de la main. Une rencontre qui a connu des incidents graves sur le terrain et une pression terrible sur l'arbitre, agressé par le président de l'ASAM. Pendant ce temps-là, la commission centrale des arbitres a déjà mis au frigo deux arbitres internationaux, Benbrahem et Boukhalfa, et deux arbitres Helalchi et Sakhraoui, mais n'arrive toujours pas à mettre fin aux contestations. S. L.