L'entreprise publique Mitidja Inara de la wilaya de Blida s'engage à relever un autre défi. Après avoir assuré l'entretien de l'éclairage public dans la wilaya de Blida, elle s'engage dans la réparation des ascenseurs et les feux tricolores. Le wali de Blida, Mustapha Layadhi, a mis à la disposition de cette entreprise de wilaya tous les moyens nécessaires pour réussir là où certaines entreprises privées ont échoué. Ce nouveau défi va pouvoir mettre fin au calvaire des milliers de locataires de l'AADL d'Ouled Yaïche surtout, qui souffrent depuis 2001 du manque d'entretien et des pannes répétitives des ascenseurs. Il est à noter que certains ascenseurs sont toujours bloqués. Selon le directeur de l'Epic Mitidja Inara (éclairage public), Abdelhafid Otmani, les procédures pour ajouter la motion de l'entretien des ascenseurs et les feux tricolores dans le registre du commerce de l'entreprise sont engagées. Cette procédure va être suivie par le recrutement de techniciens spécialisés dans l'entretien des ascenseurs puis par une formation. La nouvelle mission de cette Epic ne sera pas facile. Elle devra répondre à la demande d'un nombre important de bâtiments équipés d'ascenseurs souvent en panne. Rien que dans la commune d'Ouled Yaïche on compte plus de 6000 logements de type AADL avec des bâtiments de plus de 10 étages. Des milliers de logements de la même formule sont en cours de réalisation dans la nouvelle ville de Bouinan et Meftah et qui nécessitent une intervention rapide en cas de pannes d'ascenseurs. Mais l'ambition des responsables de cette Epic est de s'adapter à offrir une prestation de service, rapide et efficace. Le responsable de l'Epic explique aussi que l'absence d'une entreprises spécialisée dans la réparation des feux tricolores l'a incité à signer une convention avec la direction des travaux publics de la wilaya de Blida pour prendre en charge, gratuitement, les réparations des pannes. "Souvent un feu tricolore en panne cause un bouchon interminable provoquant des altercations entre les automobilistes et une anarchie sur la route", explique Abdelhafid Otmani. K. FAWZI