J'ai été surpris de lire, en première page de Liberté du 9 mai 2005, que j'aurais dénoncé la visite d'une délégation d'Amnesty International, la considérant comme une ingérence dans les affaires intérieures du pays. C'est doublement inexact car, si comme à mon habitude, j'ai tenu des propos très sévères sur les errements de cette ONG (et d'autres) à propos de la décennie rouge, par contre : 1 - je me suis félicité publiquement de sa présence en Algérie, en me prononçant contre toute politique d'enfermement, qui ne peut déboucher que sur des malentendus préjudiciables au pays ; 2 - je ne peux pas dénoncer la prétendue ingérence d'Amnesty International pour la raison simple et évidente que les droits humains n'ont pas de frontières.