Sur les 8 000 demandes exprimées au niveau de cette wilaya, on n'a dégagé que 597 postes seulement, d'une durée de 18 mois. À l'instar des autres wilayas du pays, Jijel a initié, pour faire face à la crise de l'emploi, des mesures de nature à contribuer à résorber un tant soit peu le chômage. Outre le dispositif de l'Ansej, les autorités locales ont mis en branle le système de contrats de pré-emploi devant permettre aux jeunes diplômés d'acquérir une expérience professionnelle. Ainsi, au titre de l'année 2005 et dans le cadre de la politique de création d'emplois prônée par le gouvernement, la wilaya de Jijel vient de bénéficier d'un quota de 594 postes de pré-emploi destinés aux universitaires et TS chômeurs. Seulement, pour cette catégorie, les services concernés ont enregistré quelque 8 000 demandes. Les postes offerts représentent en fait moins de 10% des besoins exprimés. Cette opération est pilotée par la direction de l'emploi qui a adressé des correspondances aux collectivités locales, directions de wilaya et institutions étatiques, afin de formuler leurs besoins en précisant les filières, les diplômes exigés et les lieux d'affectation. À titre illustratif, la direction de la santé et de la population pourra dégager 87 postes pour les médecins généralistes, les chirurgiens dentistes, les psychologues et des TSS qui seront affectés au niveau du secteur de la santé de la wilaya, ainsi que les localités rurales, les centres de santé implantés dans les mechtas et les UDS (unités de dépistage scolaire). Ces nouveaux emplois devront permettre l'amélioration de la couverture sanitaire. Les APC, tout comme les organismes publics et privés, pourront, pour leur part, renforcer leurs effectifs par des contrats de pré-emploi. Cette opération se déroulera, nous signale-t-on, dans la transparence totale et obéira strictement à la réglementation en vigueur. En effet, les universitaires des cycles long et court devront impérativement s'inscrire auprès de l'Agence nationale de l'emploi (Anem) qui leur délivre un document qui sera exigé par la direction de l'emploi. Par ailleurs, il sera tenu compte de plusieurs critères : date d'obtention du diplôme, durée de chômage, lieu de résidence des candidats, et ce, dans un souci d'équité. Le directeur de l'emploi précise à cet effet que cette démarche permettra à 594 jeunes universitaires de prétendre à un emploi de 18 mois, dont la rémunération mensuelle sera de 8 000 DA. M. B.