Après la décision arbitraire qui consiste à exclure les 12 aides-soignants de leurs postes, le wali de Jijel, Bachir Far est finalement intervenu, suite à une requête qui lui a été adressée par ces jeunes paramédicaux qui ont demandé l'ouverture d'une enquête. En effet, le chef de l'exécutif, qui a promis de faire tout ce qui est en son pouvoir pour résoudre ce problème administratif, a saisi les services de la Fonction publique de la wilaya de Jijel afin de recruter ces professionnels de la santé. Ces derniers qui sont majoritairement des filles, ont finalement bénéficié d'une autorisation exceptionnelle de la part de l'inspecteur de la Fonction publique de la wilaya de Jijel pour qu'ils soient recrutés au même titre que leurs camarades de classe après avoir suivi une formation théorique et pratique de deux ans. Reçus en début de semaine par le wali, ces aides-soignants ont obtenu officiellement leur décision de nomination qui leur permettrait de rejoindre leurs postes de travail dans les prochains jours, a-t-on précisé. Il est donc question de les affecter vers les EPSP et salles de soins qui enregistrent un manque en personnel technique. Il est à rappeler que ces aides-soignants ont été mis à la touche malgré leur réussite dans toutes les épreuves, à cause de leur niveau d'études qui s'est avéré supérieur à celui demandé par l'Ecole paramédical de Guelma, à laquelle ils sont rattachés (voir le journal Liberté du 15/03/2018). Cependant, ces jeunes paramédicaux âgés d'une vingtaine d'années, auront du pain sur la planche. Ils devront faire preuve de courage et de beaucoup de patience pour faire face aux aléas d'un secteur qui manque pratiquement de tout. RAYAN MOUSSAOUI