Hormis le théâtre qui s'impose dans un environnement qui semble hostile à l'activité culturelle ainsi que la peinture qui a immergé grâce principalement à 4 artiste lesquels se sont battus pour imposer leur art et arracher leur galerie, l'activité culturelle dans la daïra de Maghnia est quasi nulle aussi bien lors des périodes spécifiques comme le mois de Ramadhan, vacances scolaires, période estivale...que les autres. Ainsi à Maghnia, mise à part quelques expositions de toiles lesquelles sont à majorité financées directement du budget du ministère de la Culture et quelques représentations théâtrales de 2 troupes qui font dans la débrouille pour subsister, rien de culturel ne vient meubler le quotidien des Maghnaouis. "L'on ne comprend pas les raisons du laxisme relatif à l'activité culturelle. Il y a quelques années c'était plus animé alors que les moyens financiers étaient moins importants. Depuis une dizaine d'années, pourtant période d'opulence, c'est le passage à vide culturel inexplicable." Le vide est tel que le citoyen jeune s'enfonce des heures durant dans la consommation abusive de produits de la Toile électronique où s'oriente à de nouvelles tendances non moins néfastes tels les lieux de chicha, les salles de jeux... et bien évidemment à passer des heures aux terrasses de cafés. À croire que les commissions culturelles communales qui se succèdent s'installent que pour répondre à l'organigramme communal. Leur rôle s'avère au final stérile, depuis des années. AMMAMI Mohammed