"La Russie "reste ouverte" à une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, évoquée par les deux chefs d'Etat lors d'une conversation téléphonique, la semaine dernière, a déclaré hier le porte-parole du Kremlin", Dmitri Peskov. "Cela dépend de la partie américaine, mais la partie russe reste ouverte à un sommet Russie-USA", a-t-il déclaré aux journalistes. Dmitri Peskov a ajouté, évoquant cette possible rencontre entre les deux présidents, ne pas savoir si la partie américaine est prête à mettre en œuvre ce qu'a dit Trump. Donald Trump a appelé le 20 mars Vladimir Poutine pour le "féliciter" de sa réélection pour un quatrième mandat à la tête de la Russie. "Au cours de la conversation, une attention particulière a été portée à la question de la tenue d'une possible rencontre au plus haut niveau", avait indiqué le Kremlin dans un communiqué. Mais, depuis cette conversation téléphonique, Donald Trump a validé, lundi, l'expulsion de 60 espions russes, la plus importante expulsion de diplomates russes en poste aux Etats-Unis. Plus de 20 pays, dont les Etats-Unis et 17 membres de l'Union européenne, ont décidé d'expulser un total de 117 diplomates russes. Interrogé pour savoir si Moscou était perturbé par ces expulsions, Dmitri Peskov a indiqué que "20 ou 30 pays, c'est seulement une partie de la communauté internationale". Par ailleurs, le président tchèque, Milos Zeman, a déclaré, mardi, à l'agence de presse tchèque Blesk : "Je veux voir les faits. J'apprécierais que le Royaume-Uni présente des preuves démontrant que les Russes voulaient tuer l'agent double [russe] Skripal". De son côté, le Luxembourg, qui n'a pas expulsé de diplomates russes, a décidé de rappeler son ambassadeur à Moscou pour consultations. R. I./Agences