Le phénomène du vol de bétail reprend à Thénia (wilaya de Boumerdès). En effet, un éleveur du douar Boukhanfar, sur les hauteurs nord de Thénia, a eu la désagréable et amère surprise de constater que 36 bêtes de son cheptel ont disparu de son étable. Le malheureux propriétaire, qui ne s'est rendu compte de ce vol qu'au petit matin, a tout de suite alerté la brigade de gendarmerie dans l'espoir d'identifier les auteurs de ce cambriolage, mais surtout de récupérer le troupeau de moutons subtilisé. Les voleurs ont profité des vents violents enregistrés depuis quelques jours sur la région pour commettre leur forfait sans être dérangés. Ces circonstances ont permis avant-hier à des voleurs de s'emparer de quatre ânes non loin de la carrière d'agrégats de Sidi Frej (Si-Mustapha). Les éleveurs de petits troupeaux des localités de Si-Mustapha, Zaâtra et Zemmouri restent très préoccupés par tous ces vols qui ciblent les fermes isolées dans les zones rurales. Ces actes sont devenus fréquents, ils sont commis par des bandes organisées et armées selon des maquignons, ce qui accentue davantage la peur des éleveurs. Ces derniers précisent que les bêtes volées sont vendues dans les marchés à bestiaux des Issers, Boudouaou, parfois même à Tizi Ouzou quand le cheptel est important. Face à ce phénomène et aux plaintes des éleveurs, la Gendarmerie nationale a pris des mesures pour mettre fin à ces vols qui ne cessent d'empoisonner la vie des éleveurs de la région. Rappelons que ces actes s'amplifient durant cette période où la demande sur l'ovin et le bovin augmente. Enfin, pour le vol des ânes, l'itinéraire est tout tracé, relèvent des citoyens de la localité, ils atterriront dans un abattoir clandestin dans le but de mettre leur viande sur le marché, ou dans certaines "gargotes" des souks hebdomadaires, loin des contrôles. Wahab M.