Trente terroristes ont été tués dimanche au Mali par des troupes françaises et maliennes lors d'une confrontation avec une soixantaine d'insurgés dans la zone d'Akabar, près de la frontière avec le Niger, rapporte l'APS en citant le porte-parole de l'état-major français. Des "pertes" sont à déplorer "côté malien", a précisé le colonel Patrik Steiger, sans plus de détails. Cet accrochage a eu lieu dans le cadre d'une "opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région d'Akabar, menée depuis le 28 mars par un détachement de commandos parachutistes de Barkhane et des forces armées maliennes (FAMA), en liaison avec les forces armées nigériennes et accompagnés par un groupe d'autodéfense local", a détaillé le colonel Patrik Steiger. "Le 1er avril, ils ont été confrontés à un GAT (Groupe armé terroriste, ndr) estimé à une soixantaine d'individus, à environ 90 km au sud de Ménaka et à 3 km de la frontière nigérienne", a-t-il ajouté, en précisant que cette zone servait de refuge au groupe terroriste autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech) au Grand Sahara (EIGS). Barkhane a engagé 2 hélicoptères de combat Gazelle et 2 Mirage 2000, mais aucune frappe aérienne n'a eu lieu, selon lui. Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL) @JournaLiberteDZ