Pour résoudre le problème d'eau potable qui se pose avec acuité dans la région sud-est de la wilaya d'El-Tarf, le chef de l'exécutif s'est rendu dernièrement à Cheffia (daïra de Bouteldja) où il a présidé la cérémonie de mise à l'eau d'une pompe flottante. Cette dernière, plusieurs fois réparée à coups de millions, sera en mesure de pomper 4000 litres à la seconde, selon les explications données au wali par le nouveau directeur des ressources en eau, M. Ghers. La pompe en question sera en mesure de pomper l'eau à partir du barrage de Bounamoussa vers les châteaux d'eau des communes de la daïra de Bouhadjar, notamment Oued Zitoun, Hammam Beni Salah et Aïn Kerma. Le wali a promis lors de son passage que les cinquante mille habitants de cette daïra ne souffriront plus du manque d'eau et seront approvisionnés normalement durant le mois de Ramadhan de cette année. Le premier responsable de la wilaya a sommé le directeur d'engager des travaux afin de mettre un terme aux fuites d'eau qui privent la population et les agriculteurs de ce précieux liquide. Le barrage de Bounamoussa est le premier barrage qui a été réalisé au lendemain de l'indépendance avec une capacité de stockage de 165 millions de mètres cubes. Durant les mois de février et de mars, il a cumulé 90 millions de mètres cubes, selon les estimations des services hydrauliques. Le barrage alimente la population de la daïra de Bouhadjar, la commune de Zitouna "El-Tarf", plusieurs communes de la wilaya de Annaba et surtout les hauts fourneaux du géant industriel SNS El-Hadjar dans la wilaya de Annaba. Par cette action, le wali a libéré la population d'un des problèmes qui a duré des décennies sans inquiéter outre mesure les gestionnaires. Notons que la pompe flottante a coûté au contribuable la somme de quarante milliards de centimes. Tahar BOUDJEMAA