Il est des fois où la gestion ultérieure, boiteuse, à une initiative se révèle contraire à son objectif. Le cas des 1000 bacs à ordures desquels l'APC a décidé de doter la commune pour que soit mis un terme aux ordures qui ont envahi la ville est un exemple criant. Alors qu'à l'origine, ces bacs étaient destinés en priorité aux ensembles d'immeubles, les responsables désignés pour l'opération du choix des sites et de la répartition ont failli à leur mission en faisant dans le favoritisme. "Les responsables ont versé dans les affinités pour la distribution des bacs à ordures, sinon comment expliquer que certains ensembles d'immeubles étaient bien servis et d'autres pas, voire n'ont pas été du tout servis", dira outré un citoyen. Et d'ajouter : "Pis encore, des commerces ont bénéficié de bacs alors qu'à l'origine ceux-ci sont destinés aux bâtiments ou ensembles de maisons." En effet, l'on remarque une certaine inégalité dans la dotation des immeubles. Pour certains, chaque cage est dotée d'un bac, mais l'on a même compté 8 bacs déposés en un seul point pour un ensemble d'immeubles qui ne nécessitent pas autant de bacs, alors que certains ensembles n'en sont pas dotés du tout. Le plus marquant est que certains commerces ont été servis de deux bacs chacun ou encore des particuliers auxquels ont été octroyés des bacs pour l'utilisation personnelle, chose qui dénote d'une certaine anarchie et d'une certaine inégalité dans la distribution des bacs. L'on relève par ailleurs la disparition des bacs de certains sites où les ordures sont déposées de nouveau à l'air libre. AMMAMI Mohammed