Les fonctionnaires de l'état civil de l'APC de Maghnia ont observé un arrêt de travail, dernièrement, pour exprimer le désagrément qui complique au quotidien leur mission et duquel les responsables semblent se détourner. Leurs principales revendications sont l'insécurité et la prime de rendement. Pour le premier point, à l'unanimité, responsables et préposés aux guichets de l'état civil crient au manque d'agents de sécurité pour leur protection physique et morale. "Nous sommes continuellement agressés par des insultes, injures voire physiquement sans que notre administration trouve nécessaire de mobiliser des agents de sécurité", dira ce cadre de l'état civil, lequel évoque le cas de l'agression physique d'un agent de l'état civil par un individu, et que le secrétaire général de l'APC au lieu d'intervenir pour que l'agresseur soit interpellé, est allé le calmer et calmer l'agent, chose que notre interlocuteur considère de comportement irresponsable qui encourage à plus de violences au niveau des guichets de l'état civil. La prime de rendement est le deuxième point que les fonctionnaires de l'état civil ont soulevé. "Nous n'avons pas perçu notre prime de rendement depuis le mois de janvier. Nous avons cherché à comprendre les raisons à cela, mais vainement. Personne ne semble s'en inquiéter. Au niveau de la comptabilité, on ne reçoit que l'indifférence", déclare outré cet agent. L'arrêt de travail décidé par les agents de l'état civil, mécontents pour leur sécurité et pour la prime de rendement tant souhaitée à l'approche du mois de Ramadhan, mais qui malheureusement s'éternise, a été suspendu suite à l'intervention du chef de la daïra lequel a promis la prise en charge de leurs revendications qu'ils estiment objectives. Ammami Mohammed