À deux jours de la fin de cette 71e édition, John Travolta a célébré les 40 ans de son film Grease au cinéma de la Plage, tandis que Nadine Labaki était bouleversante, avec Capharnaüm. Ces derniers jours ont été marqués par la présence de l'acteur américain John Travolta qui a fait son show sur la Croisette. Outre la bonne humeur qu'il a semé à chacune de ses apparitions, il a donné une master class durant lequel il est revenu sur sa carrière. Durant la soirée de jeudi dernier, tout le long de la Croisette, une queue interminable a commencé à se former dès 19h. Et pour cause, Travolta a présenté Grease au cinéma de la Plage, à l'occasion du quarantième anniversaire. De son côté, la réalisatrice libanaise, Nadine Labaki, a dévoilé son dernier film, Capharnaüm. La presse a applaudi timidement à la fin du film. Pourtant les distributeurs se sont arraché littéralement le film. La société Sony Pictures Classics a mis 1,3 million de dollars pour les droits de distribution sur les continents américains nord et sud, a rapporté la presse qui suit le festival. Le film raconte l'histoire d'un jeune garçon de 12 ans qui attaque en justice ses parents et les accuse de faire des enfants sans avoir les moyens de les protéger. Un prétexte aussi pour dresser un tableau d'un Liban qui reçoit plus de 2 millions de réfugiés, toutes nationalités confondues, qui vivent dans des conditions inhumaines. Après Caramel, présenté en 2007 dans la section "Quinzaine des réalisateurs", et "Et maintenant on va où ?", sélectionné dans "Un certain regard", Nadine Labaki espère une attention particulière du jury avec ce troisième film. Au vu de son travail et des sujets abordés, à savoir l'enfance maltraitée, les migrants et les sans-papiers, elle a raison d'espérer. De notre envoyé spécial : Tahar houchi