Le Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) ne peut répondre à toutes les demandes d'aides financières. Ce fonds est contraint d'agir en fonction de ses équilibres financiers. C'est ce qu'a affirmé Mourad Zemali, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, jeudi, lors de son passage à l'APN. En effet, le ministre, qui a répondu à une question relative au retard accusé dans le traitement du dossier d'attribution d'aides financières par le FNPOS dans le cadre de l'habitat rural et participatif, a souligné que le fonds participe, à travers cette aide financière, au profit des travailleurs salariés "conformément à ses équilibres financiers". À ce titre, le ministre a fait état de 100 000 dossiers déposés au niveau du FNPOS depuis le début de l'opération, en 2013, par les demandeurs d'aide financière dans le cadre de l'habitat rural, soulignant que l'attribution de cette aide se fait de manière graduelle en fonction du budget annuel du fonds. Il a indiqué que durant la période allant du 1er janvier au 31 mars 2018, 1 461 dossiers ont été pris en charge par le FNPOS dans le cadre de l'habitat rural, pendant que 3 331 dossiers ont été pris en charge durant la même période dans le cadre de l'habitat participatif. La réception et l'orientation des demandeurs d'aides "se fait de manière régulière au niveau de toutes les agences du FNPOS à travers toutes les wilayas du pays", a-t-il soutenu. Concernant l'emploi dans le sud du pays, le ministre a assuré que des procédures particulières ont été arrêtées afin d'assurer la gestion "ferme et transparente" de ce dossier. M. Zemali a indiqué, à ce propos, que son département a appliqué, le 11 janvier 2017, la circulaire interministérielle portant dispositions de recrutement et du renforcement de la formation par apprentissage dans les wilayas du sud du pays. Il a souligné que cette circulaire qui a pour but "d'apporter une gestion plus ferme et transparente au marché de l'emploi et de faciliter l'intégration des demandeurs de travail est entrée en vigueur de manière graduelle au niveau de la wilaya d'Illizi avant sa généralisation à toutes les wilayas du Sud". À ce titre, M. Zemali a indiqué que les wilayas du Sud "ont connu, ces dernières années, grâce aux initiatives prises par l'Etat, plusieurs mesures relatives à l'emploi, et ce, dans le cadre de l'exécution du plan de travail pour la promotion de l'emploi et la résorption du chômage adopté en 2008, ainsi qu'à travers l'instruction du Premier ministre du 11 mars 2013 relative à la gestion de l'emploi au sud et qui réaffirme le principe de transparence dans le recrutement et le renforcement des mesures de contrôle". Il a ajouté que ces procédures découlent de "la volonté politique pour la résorption du chômage, notamment chez les jeunes", affirmant que "la gestion du marché de l'emploi dans les wilayas du Sud est sous le contrôle d'un régime particulier qui a été établi grâce à cette instruction, notamment pour répondre aux besoins des entreprises se trouvant au sud du pays en matière de main d'œuvre, et ce, en accordant la priorité à la main-d'œuvre locale". M. Mouloudj/agence