Pour les Sétifiens, les prix des fruits et légumes, qui ont augmenté la veille du Ramadhan, n'ont pas baissé. En effet, au grand dam des consommateurs, hormis le prix du poulet affiché à 290 DA, de la tomate, ingrédient incontournable pour la préparation de la chorba, vendue à 100 DA, qui ont connu une légère baisse, les prix des autres produits dont les légumes et les fruits ont, sans grande surprise, tous été maintenus. Une tournée dans les deux grands marchés de la ville, souk Andérioli et le marché des 1 014-Logements, nous a permis de constater cette tendance haussière. La pomme de terre frôle les 50-55 DA le kg, la carotte 70-80 DA. La courgette, quant à elle, est cédée à 80 DA. Il en est de même pour le poivron et le piment vert, l'oignon entre 50 et 60 DA, le haricot vert est proposé entre 200 et 220 DA, alors que la betterave est à 100 DA. L'aubergine est à 120 DA, la laitue à 100 DA et le concombre entre 80 et 100 DA. Autre aliment incontournable sur la table du f'tour, le citron qui affiche 200 DA le kilogramme. La coriandre et le persil sont vendus entre 20 et 30 DA le bouquet. Il en est de même pour la menthe. Quant aux viandes, le poulet est vendu entre 290 et 350 DA, le foie à 2 200 DA et la viande de bœuf à 1 450 DA, et la sardine, elle, est toujours cédée entre 500 et 550 DA. Les prix des fruits varient selon la qualité. La banane est à 280 DA et la fraise, qui, avant le début du mois sacré, était vendue à 150 DA, est, depuis une semaine, cédée à 260 DA. Le melon est à 160 DA et la pastèque, très vendue, est cédée à 120 DA. À signaler que les prix diffèrent d'un marché à un autre, comme c'est le cas au souk Andérioli, au marché de la cité des 1 014-Logements et au mini marché du centre commercial Erraïs. Les œufs nécessaires pour les boureks sont cédés à 10 DA l'unité. F. SENOUSSAOUI