Un véritable bras de fer est engagé ces derniers jours entre le bureau de wilaya du nouveau Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) et la direction de wilaya de l'éducation. En effet, devant l'intransigeance de la directrice de ne pas reconnaître l'existence même du bureau de wilaya affilié au Snte, pourtant agréé en bonne et due forme, conformément à la loi 90/02, les onze membres du bureau, soutenus par l'ensemble des membres du conseil de wilaya, ont occupé le siège de la direction de l'éducation lundi dernier. Devant le refus de dialogue, le bureau de wilaya du Snte, qui compte plus d'un millier d'adhérents, a rédigé un communiqué à travers lequel il dénonce avec force détails le “parti-pris de l'administration qui refuse de nous recevoir pour lui exposer nos problèmes. À chaque tentative, les portes du dialogue sont closes”. Poussé par la base, le bureau de wilaya du Snte a décidé de mobiliser ses délégués pour une journée de protestation. Cependant, selon l'un des membres du bureau de wilaya du Snte, rendez-vous est donné pour la rentrée scolaire où il n'est pas exclu de recourir à une grève. “Nous sommes affiliés à un syndicat agréé dont les rangs ne cessent d'être renforcés par les nouveaux adhérents du primaire et du moyen et ce, depuis l'installation du bureau en mai dernier par le secrétaire général, M. Abdelkrim Boudjenah, lors d'une AG regroupant 70 adhérents. La raison de ce flux demeure, bien sûr, le rejet des revendications socio-professionnelles de cette catégorie de travailleurs par l'Ugta, ainsi que l'honnêteté et l'intégrité des responsables du bureau de wilaya. Pour notre information, nous avons même installé un bureau représentant les chefs d'établissements scolaires du primaire et du moyen qui, jusque-là, n'ont pas été structurés”, nous affirmera notre interlocuteur. A. Abderrezak