D'après une source de l'inspection vétérinaire de la wilaya de Mostaganem, plus de la moitié des abattoirs soit 9 sur les 19 ne sont pas admissibles à l'abattage pour absence de conditions sanitaires comme l'eau et l'électricité, ainsi que le manque d'hygiène, soulignant que les vétérinaires à l'inspection ont détecté diverses maladies animales. Les bovins abattus dans les neufs abattoirs municipaux ne sont pas conformes aux normes légales. Ces vétérinaires travaillent avec l'entretien quotidien d'équipes composées de deux vétérinaires dans tous les abattoirs et les marchés hebdomadaires pour protéger la santé publique et assurer la sécurité de la viande rouge. Néanmoins, certains abattoirs profitent de l'absence des contrôleurs afin de se débarrasser des restes des viandes et d'os issus des abattages d'agneaux dans les alentours des abattoirs où ils pourrissent et émettent des odeurs nauséabondes à proximité des habitations, et à la portée des insectes et des chiens errants. En outre, certains marchés hebdomadaires continuent de connaître l'abattage clandestin à l'image de celui de Mesra où la viande est vendue en plein air aux citoyens. D'autres abattent leur bétail dans les rues, en particulier des chèvres, qui sont coupées et mises illégalement en vente et sont sujettes à la poussière, aux mouches et aux rayons du soleil au lieu de réaliser le sacrifice dans les abattoirs réglementaires. Un autre aspect de ce phénomène qui prend de l'ampleur durant le Ramadhan : certains éleveurs rechignent à achever le processus de vaccination des bovins contre les maladies de la brucellose avec un cheptel de 3570 animaux, (moutons et chèvres), d'âge entre 3 mois et un an avec seulement 17 vétérinaires du secteur public pour les contrôler. En raison du manque d'hygiène, de l'eau et de la propagation des rats, il a été proposé la fermeture de 9 abattoirs municipaux qui ne respectent pas les normes de salubrité. M. Salah