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La formule crédit en vogue
Oran face à la dégradation du pouvoir d'achat
Publié dans Liberté le 24 - 05 - 2005

Les magasins d'ameublement, d'électroménager, de la hifi-vidéo et même les boutiques de prêt-à-porter affichent dans leurs vitrines, en guise d'appât, la fameuse phrase “paiement par facilités”.
On ne le répétera jamais assez, la crise économique frappe de plein fouet les ménages et ce, depuis plusieurs années, avec un pouvoir d'achat en baisse constante.
Même la classe moyenne n'a pas été épargnée. Et, si de façon choquante, une minorité affiche son enrichissement en un laps de temps record, bien des foyers doivent faire face à des difficultés financières énormes pour assurer la “pitance quotidienne” et les charges telles que l'eau, l'électricité, le gaz… mais aussi des événements incontournables, comme la rentrée des classes, la célébration de l'Aïd, etc.
Pour s'en sortir, les familles ont développé des astuces pour tenter d'augmenter leurs revenus. L'on pourrait parler ici de tous les petits boulots, généralement féminins, et domestiques, qui se sont développés et ne sont jamais pris en compte par les statistiques du travail. Mais l'un des palliatifs, qui fait recette dans biens des familles oranaises, c'est de vivre à crédit ou d'acheter à tempérament. Les magasins d'ameublement, d'électroménager, de la hifi-vidéo et même les boutiques de prêt-à-porter affichent dans leurs vitrines, en guise d'appât, la fameuse phrase “paiement par
facilités”.
Nadia et son mari, tous deux fonctionnaires avec 3 enfants, ne vivent que grâce au crédit. “Je connais très bien l'épicier du quartier et j‘achète à crédit, surtout les fins de mois quand je n'ai plus rien… Il sait de toute façon que je le paierai dès que j'aurais encaissé ma paie, il fait cela avec de nombreux clients qui sont fonctionnaires.” Mais pour cette famille, vivre à crédit est une formule qui s'est imposée, faute de revenus suffisants :”J'ai acheté une armoire et la nouvelle télé par facilités de paiement, c'est la seule solution pour avoir le minimum de confort à la maison et ce n'est pas du luxe ! En deux ou trois fois, je règle alors le montant total… Allah Ghaleb…” Pour les commerçants, c'est également une formule pratique, ils écoulent leurs marchandises avec l'avantage de ne pas prendre de risque, puisque la livraison du produit se fait à la fin du paiement de toutes les mensualités. “La majorité de nos clients sont pour cette formule de paiement par facilités, cela leur permet de s'installer et d'espacer dans le temps leurs dépenses. Le paiement cash est de plus en plus rare, surtout que nous avons des meubles de qualité, ils sont importés et donc plus chers, mais nos clients sont sûrs d'avoir quelque chose de beau et de sûr”, explique le gérant d'une surface d'ameublement et de décoration qui n'a ouvert que depuis quelques mois.
Bien des couples néanmoins hésitent à se lancer dans ce mode de vie à crédit de peur d'être pris dans un engrenage d'endettement qu'ils n'arriveront pas à assumer. La solution, nous dira un père de famille, “est qu'ils nous augmentent les salaires avec un salaire minimum de 30 000 DA et ce sera juste suffisant !”.
F. BOUMEDIENE


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