Baisser de rideau hier sur le sommet international d'"Alger Smart City 2018", organisé par la wilaya d'Alger, qui s'est déroulé sur deux jours au Centre international des conventions (CIC) à Club-des-Pins. Une rencontre durant laquelle des experts nationaux et internationaux, des opérateurs, des porteurs de projets (start-up) et des étudiants ont vibré à l'unisson pour se projeter dans un futur technologique élaboré dans le cadre d'une ville intelligente. Un projet porté par la wilaya dans le cadre d'un plan de développement urbain d'autant plus que l'Algérie est classée dans la catégorie Gamma qui correspond aux dernières places dans le classement des villes intelligentes. Bien qu'amer, le constat en question n'a pas du tout altéré la pertinence d'une telle initiative qui a au moins servi à mettre en exergue le talent algérien à travers des compétitions (start-up et hackathon) initiées dans le cadre de cet évènement. Pas moins de 300 étudiants se sont livrés à une bataille technologique féroce pour voir récompenser les meilleurs, laissant présager un avenir technologique des plus prometteurs porté par des compétences algériennes. Une lueur d'espoir qui ne peut s'accomplir, cependant, qu'avec le concours, entre autres, de notre diaspora, comme soutenu par Ahmed Ouyahia en sa qualité de Premier ministre. Les recommandations, quant à elles, concernent "la réalisation de nouveaux modèles de start-up", l'internationalisation du programme et la participation de la diaspora algérienne au projet "Alger, Smart City", pour résumer l'esprit même du programme en question piloté par le plus ingénieux des chefs d'orchestre nommé Riadh Hartani, en collaboration avec Mme Slimani. Absence de la touche du cabinet londonien TMT Finance Event De nombreux ratés ont été constaté lors de cet événement d'envergure internationale, à commencer déjà par la remise des badges qui a connu un cafouillage sans précédent pour se voir munir, au final, par des badges anonymes. Des panels ont été ensuite annulés pour cause "de défection des speakers prévus à cet effet", nous dit-on. La communication a fait défaut durant tout le long de l'événement, à plus forte raison que le stand du cabinet londonien, TMT Finance Event, annoncé comme co-organisateur, était quasiment vide tout le long de la rencontre et l'écran qui trônait éteint. Ce même stand était, du reste, tout le temps occupé par des journalistes et autres invités. Les hôtesses et hôtes d'accueil qui grouillaient comme des fourmis n'étaient pas en mesure de fournir la moindre indication, car ne disposant pas des informations nécessaires. Un programme comprenant les panels et les noms des speakers prévus mais sans possibilité de les contacter, à plus forte raison qu'il y a eu des changements. Bien entendu, la qualité et le niveau des intervenants ne sont pas à remettre en cause mais dommage que les présentations ne soient pas filmées. Il y avait aussi le problème de la disponibilité systématique de l'outil d'écoute pour la traduction, d'autant plus que la langue de présentation n'était mentionnée nulle part. Pour couronner le tout, les conférenciers venus de l'étranger ont été livrés à eux-mêmes, puisque leur transport vers l'aéroport n'a pas été assuré par les organisateurs. Nabila Saidoun