Résumé : Après un week-end mouvementé, Farida s'apprête à entamer sa semaine... Il pleuvait et le sol du parking était mouillé à souhait... Elle perd le contrôle de son véhicule et dérape avant de heurter une camionnette... C'était celle de Mehdi ! Elle revient vers son propre véhicule et constate qu'hormis le pare-brise qui avait éclaté, les débris des feux arrière jonchaient le sol. Quelques bosses aussi ornaient le coffre. Cette fois-ci, elle s'était bien arrangée pour mettre son véhicule à l'ombre pour une bonne période. La pluie cesse de tomber enfin. Farida ouvre la portière de son véhicule et prend son sac avant de se saisir de son portable pour appeler Merouane mais bien avant qu'elle ne forme le numéro de ce dernier, une main se pose sur son épaule : -Farida... Tu n'es pas blessée ? Mehdi se tenait derrière elle. Elle porte une main à sa tête, comme pour vérifier qu'elle n'avait rien, et se rend enfin compte que ses cheveux et ses vêtements étaient mouillés. -Heu...Mehdi... je... je suis désolée pour ton véhicule, arrive-t-elle enfin à prononcer. -Tu n'as pas à l'être. Je n'aurais pas dû stationner à l'entrée du parking. Avec cette pluie et le manque de visibilité, tu ne pouvais rater cet accident. -Je... je ne sais pas ce qui m'est arrivé... J'ai perdu le contrôle de mon véhicule et... -La chaussée est gorgée d'eau. Elle est glissante. Tu n'y es pour rien, Farida. Il la contemple un moment puis fronce les sourcils : -Tu devrais rentrer pour te sécher et te changer... Tu risques de tomber malade si tu restes là. -Heu... oui... Je vais monter chez moi, mais nous devrions faire un constat d'accident et... -Cela peut attendre, Farida. Par contre, tu devrais aller te mettre au sec sans plus tarder. Elle déglutit et serre son sac contre elle, puis sans savoir pourquoi, elle éclate en sanglots. Mehdi s'approche d'elle et la prend par les épaules : -Allons... ce n'est rien. Des accidents arrivent tous les jours... Estimes-toi plutôt heureuse d'être saine et sauve. Elle renifle et passe une main rageuse sur son visage dégoulinant d'eau. Ses cheveux collaient à ses joues, et sous ses vêtements mouillés, elle sentit le froid pénétrer dans ses os. Elle frissonne. Mehdi lui prend la main : -Allez, viens, ne restes pas là, tu vas tomber malade. Elle le suit docilement et il la pousse vers son immeuble, avant de l'aider à monter les escaliers.Telle une écolière, elle ne proteste pas lorsqu'il lui entoure la taille et la serre contre lui : -Voilà, nous sommes arrivés. Elle s'arrête sur le palier, mais hésite à ouvrir la porte de l'appartement. Ses parents doivent encore dormir... Mehdi lui prend la clé des mains, et ouvre en la poussant devant lui. La maison était plongée dans le silence. Elle referme la porte derrière elle et se hâte à pas de loup vers la salle de bains. Une demi-heure plus tard, séchée et habillée, elle redescend au parking... Mehdi avait déjà pris les devants pour mettre les deux véhicules bien à l'abri sous un arbre. Ils auront le temps de remplir les formulaires d'accident, puis de faire appel à un tôlier... À sa vue, il sourit : -Ah ! te voilà plus présentable, et moins exposée aux coups de froid. (À SUIVRE) Y. H.