Résumé : Mehdi arrive au parking et constate les dégâts sans pour autant en incriminer Farida. Cette dernière était mouillée, et il l'exhorte plutôt à rentrer chez elle pour se changer. À bout de nerfs, elle éclate en sanglots. Il tente alors de la réconforter. Encore sous le choc, elle balbutie : -Je ne sais pas ce que j'aurais fait... Elle s'interrompt, et il poursuit. -Sans moi. Elle ébauche un sourire. -Franchement c'est le cas. Il fallait que ce soit toi qui gare juste en face de mon véhicule aussi. Il hausse les épaules. -Tu sais bien que dans un parking aussi plein que celui-ci, on n'a pas toujours le choix de la place. -Exact. Il lui jette un regard compatissant. -Ne t'en fais pas. Tout va rentrer dans l'ordre. Je vais m'occuper des constats d'accident si tu veux bien me remettre tes papiers pour faire des photocopies. -Oui. Bien entendu. Elle fouille dans son sac pour prendre ses papiers et les lui tend. -Voilà. Tu trouveras tout ce qu'il faut à l'intérieur. Moi je vais prendre un taxi pour me rendre au bureau. -Ok. À ton retour, passe à la poissonnerie pour récupérer tes papiers. -Parfait, Mehdi. Et encore merci pour tout. -Pas de soucis entre amis, Farida. La journée passe. La jeune femme termine son boulot et s'apprête à rentrer lorsque Merouane la contacte. -Farida. Tu n'as pas ramené ton véhicule ? -Comment le sais-tu ? -Parce que je ne le vois pas au parking. Et comme j'ai vu de la lumière aux fenêtres de ton bureau, j'ai conclu que tu n'étais pas encore partie. -Ah ! Donc tu ne dois pas être loin. -Mais non, pardi ! Je suis juste en face de ton entreprise. Où est donc passé ton véhicule ? -Tu le sauras dans un moment. Veux-tu me déposer à la maison s'il te plaît ? -Bien sûr. Dire que je passais pour te proposer de dîner avec moi. -Pas pour ce soir, Merouane. (À SUIVRE) Y. H.