Résumé : Le lendemain, pour passer le temps, Farida se promène à travers les ruelles de la ville, et s'achète deux bouquins... Elle rentre ensuite chez elle pour dîner de fruits de mer. Merouane ne cessera de l'appeler, mais elle ne répondra pas à ses appels. Elle met un peu d'ordre dans la cuisine et se retire dans sa chambre pour se replonger dans son livre. Demain, une autre journée l'attendait au bureau. Deux jours passent. Les parents de Farida avaient appelé pour donner de leurs nouvelles. En somme, tout allait bien pour eux. Elle fut heureuse de les entendre et leur recommande d'être prudents et de prendre toutes les précautions nécessaires à leur confort et à leur santé. Elle venait de terminer une longue journée de boulot et n'aspirait plus qu'à dîner hâtivement avant de se mettre au lit. Elle met son véhicule au parking et s'apprête à rejoindre son immeuble. Puis elle se rendit compte qu'elle n'avait pas revu Mehdi depuis le week-end. D'habitude, il garait, lui aussi, sa camionnette au parking et ne ratait pas l'occasion de la courtiser. Elle regarde dans tous les sens, mais ne retrouvant aucun repère, elle décide de se rendre à la poissonnerie. À cette heure-ci, elle trouvera peut-être le jeune Nacer... Faisant demi-tour, elle se dirige vers l'angle du trottoir et traverse la route pour se retrouver devant la poissonnerie, mais elle était fermée ! Un peu déçue, Farida rentre chez-elle. Le lendemain, Merouane tente de la recontacter. Elle décide de répondre à son coup de fil pour lui dire deux mots. -Enfin, tu daignes répondre. -Je n'en avais pas l'intention, figure-toi. -Ah ! madame me boude... -Aucune autre à ma place ne pourrait rester de marbre après avoir subi l'affront de se faire éconduire. -Voyons Farida, Je n'ai rien fait de mal. C'est plutôt toi qui... Elle l'interrompt : -Oui, je l'admets. C'est moi qui avais refusé ce mariage... Enfin Merouane, reconnais aussi que lorsque j'ai décidé, contre vents et marées, de te donner une suite favorable, tu m'as désarçonnée par ta réponse. -N'estimes-tu pas que j'en ai tous les droits ? Par ta faute, à repousser chaque fois notre mariage, j'ai dû faire d'autres projets. -Oui... Je l'ai compris... Cela suffit donc pour aujourd'hui. -Tu es au bureau ? -Où veux-tu que je sois ? -Je ne sais pas. Je pensais que puisque tes parents étaient absents, tu avais peut-être décidé de prendre quelques jours de repos. -Il n'en est rien, en ce moment, je déborde de travail, et mon administration ne me lâchera pas pour tout l'or du monde. -Veux-tu qu'on déjeune ensemble ? -Pas aujourd'hui. (À SUIVRE) Y. H.