Le président Bouhafs et son directeur général, Ahmed Djaafer peinent à trouver un entraîneur au CRB. En effet, après le départ d'Aït Djoudi et de Bougherara, le Chabab est resté sans entraîneur en chef. C'est Maroc qui assure les entraînements temporairement en attendant de désigner un nouveau coach. Le Chabab était sur les traces trois entraîneurs : Rachid Bouarata, Taoufik Rouabah et Si-Tahar Cherif El-Ouazzani, mais aux dernières nouvelles la piste de l'ex-driver de l'USM Bel-Abbès, vainqueur de la coupe d'Algérie la saison passée, a été abandonnée. "Des responsables du CRB ont pris attache il y a quelques semaines avec mon manager, mais depuis le contact n'a pas été relancé", nous a déclaré Cherif El-Ouazzani. Pour dire que Bouhafs et Djaafer ne comptent pas relancer la piste de "CEO". Cependant, on croit savoir d'une source proche de la direction du Chabab que la cause de ce retard dans la désignation du nouvel entraîneur est le manque de moyens financiers. En effet, la direction des Rouge et Blanc n'a plus d'argent. Les trois milliards ramenés par Ahmed Djaafer ont servi au payement des nouvelles recrues. Ainsi, le CRB se retrouve encore une fois dans une situation très critique, à trois semaines du coup d'envoi du championnat. Même le stage d'intersaison qui était programmé au centre sportif El-Bez, à Sétif, risque d'être annulé faute de liquidités. Le CRB est dans le fond du gouffre. Si les choses ne bougent pas dans les prochains jours, le Chabab débutera le championnat le 10 août prochain sans préparation mais aussi sans argent. Une équation très difficile à résoudre ! Sofiane M.