Doté d'une enveloppe de 43,4 millions d'euros dont 20 millions d'euros représentant la contribution de l'Union européenne et 23,3 millions d'euros représentant la participation du gouvernement algérien, le programme d'appui au développement local durable et aux actions du nord-ouest algérien (PADSEL-NOA) est entré dans sa phase de concrétisation avec la mise en place d'une instance locale de gestion. Une rencontre de coordination entre la représentante de l'Union européenne chargée du suivi du programme, Mme Maria Del Mar Roca, des membres de la délégation du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, d'une part, et les principaux acteurs du mouvement associatif, d'autre part, a eu lieu mercredi à la maison des associations de Médéa. Couvrant 25 communes réparties dans les wilayas de Médéa, Chlef, Aïn Defla, Tissemsilt, Mascara et Tiaret, le programme concerne 4 communes de la wilaya de Médéa, à savoir Baâta, Ouled Antar, Ouled Helal et Kef Lakhdra. Il cible les populations vulnérables parmi les femmes au foyer, les personnes aux besoins spécifiques, les personnes sans emploi, selon la déclaration du chef de délégation. Selon Boukhalfa Samir, chef de délégation, le programme vise la concrétisation des projets de développement durable liés à l'élevage animal, à l'arboriculture, à l'artisanat, le soutien aux familles rurales productives. Ces projets seront réalisés au titre des programmes des agences locales de développement social (ADS), de l'Angem, de l'Ansej et de la Cnac. Outre les dispositifs de soutien à l'emploi, le programme implique d'autres secteurs comme ceux de la conservation des forêts, du tourisme, de l'artisanat et de l'agriculture, en coordination avec l'instance locale mise en place, sous la conduite de l'ADS locale (Agence de développement social). Selon la représentante de l'UE, le programme vise une plus grande ambition en Algérie pour en faire "un véritable programme territorial et même économique". À ce titre, dira-t-elle, tous les avis des acteurs comptent et il appartient à chacun de donner son avis sur la démarche à suivre pour la concrétisation du programme, sur quoi s'appuyer et pour quels impacts, afin de rendre le processus dynamique. M. EL BEY