Les médecins dépassés 500 malades en une seule journée, selon un relevé systématique enregistré au niveau des urgences de Mostaganem. À ce rythme, les patients passent quelques minutes auprès du médecin, qui recommande, parfois, l'hospitalisation ou prescrit un traitement. Certains malades font des dizaines de kilomètres pour espérer une consultation gratuite. “Moi, nous confie un médecin, je reçois en moyenne 80 personnes par jour. D'accord, ils ne paient pas, mais comment voulez-vous que je lessoigne correctement ? J'ai à peine quelques minutes à accorder à chacun.” Mais le plus dramatique sont la saleté et le délabrement des locaux, le bruit, la dégradation du matériel, l'ascenseur inabordable, les conditions de stérilisation en blocs opératoires insuffisantes et surtout la lenteur des travaux. La pharmacie n'est pas beaucoup mieux lotie. La consommation de médicaments chez nos concitoyens est en augmentation constante. Mais le talon d'Achille reste l'intendance. Toutes les personnes “providentielles, dépêchées à la tête de l'économat, viennent d'être rattrapées par les “affaires” et mises en examen pour détournement de derniers publics. Enseignement : Formation continue pour les enseignants non titulaires du bac Dans le passé, l'enseignement élémentaire était l'échappatoire pour ceux ou celles à qui toute autre branche était fermée. Beaucoup ont démarré dans la profession avec une base peu substantielle et ont été formés sur le tas. La grande majorité de nos enseignants au primaire ont le niveau du BEM ou du bac. La formule retenue par l'inspecteur académique est la formation continue de ces enseignants. L'objectif étant de relever le niveau culturel et pédagogique. Selon le responsable de l'éducation : “Le succès de cette formation repose en grande partie sur la qualité de la préparation et sur la motivation des enseignants.” Dahane Mohamed