L'association sociale pour la jeunesse et la promotion du travail humanitaire et intellectuel de la wilaya de Béjaïa prépare activement une série de galas. L'enjeu : récolter de l'argent pour financer l'acquisition d'équipements et du matériel médical pour doter le CHU de Béjaïa, et aider à vaincre une maladie : l'éléphantiasis, qui touche actuellement plus de 300 personnes en Algérie. "Beaucoup de cas n'ont pas été recensés à l'heure actuelle", ont indiqué les membres de l'association dans un communiqué de presse. Ainsi, on a eu l'idée de cette série de galas de solidarité avec la participation, voire l'implication de grandes vedettes de la chanson kabyle à l'instar d'Idir, Takfarinas, Agraw, Akli D, Malika Domrane, le groupe Imzad, etc. Ces vedettes se produiront dans la commune d'Aokas pour certaines le 17 août, c'est le cas d'Idir et de Boudjemaâ Agraw ; les autres le 19 avec en vedette Takfarinas. Ils sont annoncés aussi à Azeffoun, à la Coupole d'Alger et à Paris où le lieu n'a pas été indiqué dans le communiqué. Pour permettre le traitement de cette maladie localement, l'association, soutenue par l'ONDA, le CHU de Béjaïa, et plusieurs autres entreprises et collectivités locales, a prévu, le 18 août, une conférence médicale à la salle de conférences de l'hôtel Raya de Tichy. Elle sera animée par le professeur en anatomie, Abdelmalek Danoune, directeur du CHU de Béjaïa en plus d'autres professeurs en médecine, et cela pour parler des causes, des moyens de préventions et du traitement de cette maladie. "À l'issue de cette conférence, une waâda sera offerte par le propriétaire de l'hôtel", a-t-on indiqué dans le communiqué. On a expliqué, par ailleurs, que "l'éléphantiasis est l'augmentation de la taille d'une partie du corps, causée par un œdème (infiltration des tissus par de la lymphe), ou gonflement, donnant l'apparence d'un membre d'éléphant." Cet œdème apparaît en conséquence d'une sortie de la lymphe du réseau lymphatique vers le tissu interstitiel. Il existe plusieurs types d'éléphantiasis : l'éléphantiasis des Arabes ou des pays chauds, l'éléphantiasis familial de Milroy, appelé également trophoedème, l'éléphantiasis génito-anorectal, ou syndrome de Jersild et l'éléphantiasis nostras. On affirme en outre que le traitement de cette maladie reste principalement chirurgical. Le cas de Nadir Zemouri, qui est à l'origine de cette initiative, est un exemple vivant puisque après avoir subi une série d'opérations en France, il commence à retrouver une vie normale. M. Ouyougoute