Gros bras ou lymphoedème secondaire est un événement qui peut survenir à la suite d'un traitement chirurgical du cancer du sein étendu aux ganglions lymphatiques. Gros bras ou lymphoedème secondaire est un événement qui peut survenir à la suite d'un traitement chirurgical du cancer du sein étendu aux ganglions lymphatiques. Le traitement du cancer du sein consiste à supprimer la tumeur au niveau du sein. Toutefois, en cas de métastases ou de risque de métastases (la tumeur tend à envahir les tissus voisins), le traitement comprend également l'ablation des ganglions lymphatiques* situés au niveau de l'aisselle. Cette destruction des vaisseaux lymphatiques peut alors provoquer un syndrome du ' gros bras ' ou lymphœdème secondaire, désignant une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus sous-cutanés. Autrement dit, la perturbation locale du système lymphatique peut s'accompagner d'un œdème au niveau de la main et du bras, sorte de gonflement et enraidissement. Il existe trois périodes à risque de ‘'gros bras'' Un lymphœdème peut survenir aussitôt après l'intervention. Il s'agit d'une réaction à la suppression brutale de la circulation lymphatique. Le gonflement peut ensuite s'atténuer en quelques semaines. Le maintien du bras en position élevée et des exercices musculaires suffisent le plus souvent à le faire disparaître. Une forme plus sévère de ' gros bras ' peut se manifester 4 à 6 semaines après l'intervention. On recourt à un drainage lymphatique manuel effectué par un kinésithérapeute et à des anti-inflammatoires. Enfin, l'œdème peut survenir bien plus tard, 18 à 24 mois voire quelques années après la chirurgie. On remarque généralement un petit gonflement, rarement douloureux mais qui doit amener à consulter. Progressivement, les mouvements risquent d'être gênés. De plus, il existe un risque d'infection. Et enfin, cette réaction à distance de l'acte opératoire peut indiquer une récidive. Comment savoir si l'on va avoir ou non un ‘'gros bras'' Tout d'abord, grâce aux progrès en matière de techniques opératoires, il faut savoir que les interventions sont de moins en moins agressives, ce qui a permis de diminuer considérablement les risques de ' gros bras ', sans toutefois les annuler. Ensuite, s'il est impossible de prédire qui souffrira ou non d'un gros bras, certains facteurs de risque ont cependant été identifiés : Une infection, notamment autour du drain ou sur le site d'implantation d'un cathéter au niveau du sein opéré. Une radiothérapie associée à la chirurgie. Certains antécédents médicaux : diabète, hypertension artérielle, problèmes rénaux, insuffisance cardiaque, maladie du foie… Une récidive de la tumeur. Un surpoids. Un mauvais état nutritionnel. Quelles sont les mesures préventives Certaines précautions peuvent contribuer à éviter l'apparition d'un ‘'gros bras'' maintenir le bras opéré dans une position élevée ; éviter les efforts inutiles ; soigner quotidiennement sa peau et traiter immédiatement toute coupure aussi minime soit-elle. prendre les précautions nécessaires pour éviter toute blessure et toute infection (port de gants, pas de manipulation d'objet tranchant..) ; éviter la chaleur et le froid (par exemple, utiliser l'autre main pour vérifier la température de son bain) ; éviter de comprimer son bras par le port d'un sac ou d'un vêtement trop serré. Eviter de prendre la tension artérielle du côté opéré, de même pour les prises de sang ou les injections intraveineuses ; signaler à son médecin tout gonflement, toute infection, toute rougeur, toute douleur, etc. ; pratiquer régulièrement des exercices favorisant le drainage du bras concerné. Le système lymphatique Parallèlement au système circulatoire sanguin (constitué d'artères et de veines), il existe dans tout l'organisme un système de drainage lymphatique. Il est composé de vaisseaux lymphatiques et de ganglions lymphatiques (sorte de relais) dans les lesquels circule la lymphe. S. H. Le traitement du cancer du sein consiste à supprimer la tumeur au niveau du sein. Toutefois, en cas de métastases ou de risque de métastases (la tumeur tend à envahir les tissus voisins), le traitement comprend également l'ablation des ganglions lymphatiques* situés au niveau de l'aisselle. Cette destruction des vaisseaux lymphatiques peut alors provoquer un syndrome du ' gros bras ' ou lymphœdème secondaire, désignant une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus sous-cutanés. Autrement dit, la perturbation locale du système lymphatique peut s'accompagner d'un œdème au niveau de la main et du bras, sorte de gonflement et enraidissement. Il existe trois périodes à risque de ‘'gros bras'' Un lymphœdème peut survenir aussitôt après l'intervention. Il s'agit d'une réaction à la suppression brutale de la circulation lymphatique. Le gonflement peut ensuite s'atténuer en quelques semaines. Le maintien du bras en position élevée et des exercices musculaires suffisent le plus souvent à le faire disparaître. Une forme plus sévère de ' gros bras ' peut se manifester 4 à 6 semaines après l'intervention. On recourt à un drainage lymphatique manuel effectué par un kinésithérapeute et à des anti-inflammatoires. Enfin, l'œdème peut survenir bien plus tard, 18 à 24 mois voire quelques années après la chirurgie. On remarque généralement un petit gonflement, rarement douloureux mais qui doit amener à consulter. Progressivement, les mouvements risquent d'être gênés. De plus, il existe un risque d'infection. Et enfin, cette réaction à distance de l'acte opératoire peut indiquer une récidive. Comment savoir si l'on va avoir ou non un ‘'gros bras'' Tout d'abord, grâce aux progrès en matière de techniques opératoires, il faut savoir que les interventions sont de moins en moins agressives, ce qui a permis de diminuer considérablement les risques de ' gros bras ', sans toutefois les annuler. Ensuite, s'il est impossible de prédire qui souffrira ou non d'un gros bras, certains facteurs de risque ont cependant été identifiés : Une infection, notamment autour du drain ou sur le site d'implantation d'un cathéter au niveau du sein opéré. Une radiothérapie associée à la chirurgie. Certains antécédents médicaux : diabète, hypertension artérielle, problèmes rénaux, insuffisance cardiaque, maladie du foie… Une récidive de la tumeur. Un surpoids. Un mauvais état nutritionnel. Quelles sont les mesures préventives Certaines précautions peuvent contribuer à éviter l'apparition d'un ‘'gros bras'' maintenir le bras opéré dans une position élevée ; éviter les efforts inutiles ; soigner quotidiennement sa peau et traiter immédiatement toute coupure aussi minime soit-elle. prendre les précautions nécessaires pour éviter toute blessure et toute infection (port de gants, pas de manipulation d'objet tranchant..) ; éviter la chaleur et le froid (par exemple, utiliser l'autre main pour vérifier la température de son bain) ; éviter de comprimer son bras par le port d'un sac ou d'un vêtement trop serré. Eviter de prendre la tension artérielle du côté opéré, de même pour les prises de sang ou les injections intraveineuses ; signaler à son médecin tout gonflement, toute infection, toute rougeur, toute douleur, etc. ; pratiquer régulièrement des exercices favorisant le drainage du bras concerné. Le système lymphatique Parallèlement au système circulatoire sanguin (constitué d'artères et de veines), il existe dans tout l'organisme un système de drainage lymphatique. Il est composé de vaisseaux lymphatiques et de ganglions lymphatiques (sorte de relais) dans les lesquels circule la lymphe. S. H.