Avec un tout petit point récolté sur les six possibles, l'entraineur du Mouloudia d'Oran est déjà sur le grill. Défaits à la régulière vendredi soir à Béchar par la JS Saoura, ses poulains affichent, en effet, un bien maigre bilan qui ne colle pas vraiment aux ambitions démesurées annoncées avec faste, tambour et trompette à l'intersaison. Incapable de battre à domicile un modeste promu (CABBA) puis piétiné sans réelle résistance par la JSS, le MCO de Badou Zaki est loin de répondre aux attentes.La piètre prestation à Béchar a, d'ailleurs, rendu fous les supporters qui ont parcouru presque 1400 kilomètres en aller-retour pour, entretemps, voir leur équipe se faire dévorer par le team de Nabil Neghiz. Ce non-match des Rouge et Blanc a placé l'ancien sélectionneur des Lions de l'Atlas sous le feu nourri des critiques. Son incapacité à faire des joueurs dont il a la charge une "vraie" équipe, cohérente dans ses mouvements et dotée d'un plan de jeu clair l'a, ainsi, mis dans la ligne de mire de ceux qui doutent encore de ses capacités managériales. Et ce n'est certainement pas ses changements, aussi bien dans le onze de départ que lors du temps de jeu réglementaire qui pourront contredire ceux qui estiment que Badou Zaki est "un entraîneur surcoté et de moindre valeur que ce que véhicule son image d'ancien grand footballeur''. Forcément conscient que ce quasi insignifiant bilan d'un petit point récolté en deux matches de championnat le discrédite, autant que ses choix de titulariser Feham Bouazza en 10 et capitaine ou de laisser Rachid Nadji sur le banc pour lancer à sa place un Chibane qui n'a jamais convaincu depuis son arrivée dans le vestiaire mouloudéen voilà bientôt neuf mois, le technicien marocain sait désormais que seule une victoire lors de la prochaine réception du MOB pourrait lui servir de réel bouclier. Car, un autre faux pas après l'Aïd fera, certainement, de lui un "beau sacrifice'' que consentira assurément le président Baba pour calmer la bronca du peuple ... Rachid BELARBI