La Direction de la culture de Jijel en collaboration avec l'Agence algérienne du rayonnement culturel ont organisé durant trois jours consécutifs les soirées "ciné-plage". Les familles Jijéliennes ainsi que les estivants, qui ont afflué ces jours-ci à Jijel, ont eu l'occasion de visionner plusieurs films algériens diffusés au niveau de la plage Kotama où un écran géant et des chaises longues ont été installés sur le sable fin. Ces soirées cinématographiques, qui ont permis au large public d'apprécier divers films à la belle étoile, ont permis aux familles de se connaître et se regrouper dans un climat convivial loin du bruit et des agitations qui caractérisent le port de Boudis depuis le début de l'été. Cette 4e édition, achevée vendredi soir, a été l'occasion de lancer le tournage d'un court métrage dont le scénario raconte le phénomène de l'émigration clandestine. Intitulé "Ettoufane" (le déluge), ce film d'une trentaine de minutes sera réalisé par un jeune artiste jijelien. Il est question de traiter le fléau de la harga qui a touché bon nombre de jeunes désespérés et affectés par leur situation sociale. L'objectif de cette initiative culturelle est non seulement de donner la chance aux artistes locaux de prospérer dans le 7e art, mais aussi de sensibiliser les jeunes Algériens à ne pas commettre l'irréparable, a-t-on expliqué. Le tournage de ce court métrage sera en principe achevé dans quelques mois avant d'être diffusé. RAYAN MOUSSAOUI