Atteint de troubles psychiatriques "importants" et suivi pour radicalisation islamiste: les enquêteurs tentaient hier de cerner le profil de l'auteur de l'agression au couteau dans la banlieue parisienne, revendiquée par le groupe Etat islamique mais dont les motivations restent floues. L'homme s'est attaqué jeudi matin à trois personnes dans une petite rue de Trappes, commune populaire à l'ouest de Paris, avant d'être abattu par la police: sa mère, 71 ans, et sa sœur, 49 ans, ont succombé à leurs blessures, alors qu'une passante de 66 ans a été grièvement blessée. Si l'acte a été rapidement revendiqué par le groupe jihadiste EI, les autorités, elles, estiment que le caractère terroriste de l'attaque n'est pas établi à ce stade: le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'affaire, une enquête a été ouverte pour "assassinat, tentative et menaces de mort". R.I/Agences