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La bonne gouvernance, une condition de l'investissement
Conclusions de la table ronde de la Banque mondiale
Publié dans Liberté le 30 - 05 - 2005

Pour créer des emplois, il faut d'abord attirer les investissements. Pour intéresser les investisseurs, il faut préparer un terrain favorable, transparent, participatif, équitable… régi par une bonne gouvernance. C'est la conclusion de la table ronde sur la Maghreb organisée le 24 et le 25 mai derniers, par la Banque mondiale en collaboration avec la Banque africaine de développement. Emploi, commerce extérieur, genre et gouvernance, sont ainsi considérés comme les principaux piliers du développement dans les trois pays du Maghreb : Algérie, Tunisie et Maroc. La table ronde avait deux objectifs : d'abord susciter un riche débat sur les principaux défis de développement et de programme de réforme économique dans les pays de la région et ensuite, suggérer des axes de réforme et des actions concrètes pour favoriser leur mise en œuvre. Le programme et les interventions ont été conçus par quatre équipes thématiques exclusivement maghrébines. Ces groupes de travail pluridisciplinaire, qui ont travaillé sur emploi, commerce extérieur, genre et gouvernance regroupent des chercheurs, des opérateurs du secteur privé et des acteurs de la société civile du Maghreb. Les participants dans leur majorité sont convaincus que si le problème du chômage n'est pas résolu à court terme, cela constituerait une source de déstabilisation sociale. Du coup ils proposent une meilleure inclusivité : une contribution plus importante du secteur privé à la création d'emplois, une meilleure participation de la société civile à la prise de décision, une implication encore plus significative de la femme dans la vie économique et politique. Du point de vue de la Banque mondiale, le commerce et l'investissement sont les moteurs de la croissance et de la création d'emplois. L'intégration maghrébine, nous dit-on, offre beaucoup d'opportunités. Mais voilà, les pays maghrébins se caractérisent par une faible intégration mondiale, mais aussi régionale. Le Maghreb ne représente que 1,2% des échanges globaux et reste en marge des marchés des produits non traditionnels à forte valeur ajoutée, contrairement à beaucoup de leurs concurrents. Pour autant, l'intégration maghrébine est pour l'ensemble des participants “un choix stratégique” car, estiment-ils, la formation d'un bloc régional efficace renforce le pouvoir de négociation des pays vis-à-vis des partenaires commerciaux. Elle augmente la taille du marché et favorise la spécialisation intra-industries, ce qui se traduit par des gains d'efficacité importants, attire les IDE et accroit le volume des échanges. Les participants à la table ronde sont unanimes à dire que les contraintes qui limitent l'intégration sont endogènes. Ils citent les tarifs douaniers et des barrières non tarifaires très élevés, un secteur des services inefficace et sous-exploité, un environnement des affaires contraignant et une absence de coopération régionale réelle (dans le commerce, les services et l'infrastructure) qui limite les flux d'IDE. Très peu d'entreprises maghrébines ont des standards de gestion de qualité. Les trois pays du Maghreb ont mis en place une nébuleuse complexe d'accords régionaux. Des accords qui sont mal définis et partiellement appliqués. “l'impact des accord bilatéraux et régionaux est décevant en raison de leur manque de transparence”, nous dit-on.
M. R.

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