Apparemment, rien ne va plus pour les étudiants à l'université Hassiba-Benbouali de Chlef. Selon de nombreux étudiants regroupés au sein de plusieurs mouvements estudiantins qui viennent de saisir officiellement le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les difficultés et les entraves rencontrées en cette rentrée universitaire 2018/2019, sont considérables et délicates. "Les prestations fournies aux étudiants sont de très mauvaise qualité et ne répondent en aucun cas à nos aspirations. Ce n'est pas du tout ce que nous attendions des responsables de cette infrastructures de hautes études. Entre autres, on nous oblige de payer les droits d'inscription dans les bureaux de poste, ce qui nous cause un énorme retard et aussi une grande perte de temps, compte tenu des chaînes interminables de personnes qui y sont fréquemment faites. Nos demandes de recours fournies auprès de l'administration universitaire compétente concernant le choix des spécialités, ne sont toujours pas prises en considération. Quant à l'anarchie qui caractérise les PV de délibérations de l'année universitaire 2017/2018, elle est flagrante et constitue l'une de nos préoccupations majeures. Ce sont toujours les erreurs du passé et les vieux réflexes que nous rencontrons à chaque rentrée universitaire", se plaignent plusieurs étudiants qui interpellent le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin qu'une commission d'enquête ministérielle soit dépêchée sur les lieux, et faire ainsi toute la lumière sur ce qui se passe à l'université Hassiba-Benbouali de Chlef. Nos interlocuteurs ajoutent également que toutes les directives ou presque qui émanent du ministère de tutelle, ne sont en aucun cas appliquées ou prises en considération par l'administration universitaire. Soulignons enfin que pour plus d'informations sur cette rentrée universitaire, nous avons tenté, maintes fois, de nous rapprocher des services administratifs concernés mais en vain car chacune des personnes contactées nous demandait de revenir plus tard ! AHMED CHENAOUI