Les pluies diluviennes qui se sont abattues, dans l'après-midi d'hier, sur la ville d'Ouargla et ses environs ont bloqué plusieurs axes routiers et submergé des quartiers entiers, ainsi que des édifices publics de par leur importance. Aucune perte humaine n'est à déplorer. Dès les premières précipitations, une cellule de crise composée du wali d'Ouargla, Abdelkader Djellaoui, et des services concernés a été installée au niveau de la wilaya pour suivre de près l'évolution de la situation. Sur instruction de M. Djellaoui, des équipes de la Protection civile, de l'ONA, des services de l'APC d'Ouargla, épaulées par des agents et engins appartenant à des sociétés pétrolières, se sont déployées pour dégager certaines voies bloquées à la circulation automobile et aspirer à l'aide de pompes ces eaux qui ont envahi certains quartiers et établissements publics. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont lancé des appels en direction de la société civile, des administrations et société privées, afin de prêter assistance et aide aux équipes de la Protection civile. En effet, les éléments de la Protection civile sont intervenus dans 15 opérations liées aux incidents de compteurs électriques, au pompage d'eau de pluie ayant submergé 40 maisons et plusieurs quartiers populaires dans la commune d'Ouargla, tels que Mekhadma, Haï Ennasr, Gharbouz et Boughoufala. Aussi, les mêmes éléments ont été appelés pour évacuer les eaux ayant pénétré à l'intérieur de l'hôpital Mohamed-Boudiaf et une école primaire dans la périphérie du centre-ville d'Ouargla. Par ailleurs, le problème, selon les déclarations du wali d'Ouargla, est dû à la vétusté des canalisations et à l'absence de réseaux d'évacuation dans certains endroits. M. Djellaoui a rappelé que la wilaya d'Ouargla a débloqué 5 milliards de dinars de son budget pour la prise en charge des points noirs, notamment au quartier de Mekhadma. Les travaux sont confiés au groupe Cosider, a-t-il ajouté. Enfin, les interventions se sont poursuivies durant la journée d'hier. Ammar Dafeur